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Cette annonce a été faite, mercredi 25 novembre à Nouakchott, au cours d'une conférence de presse. La conférence était placée sous le slogan « Ensemble pour élucider le sort de nos frères victimes de la répression dans les prisons du F. Polisario ». Etaient présents, une vingtaine de personnes dont des journalistes.
Parmi les personnalités représentant la société civile et politique, on pouvait remarquer le député du RFD, Me Mohamed Mahmoud Ould Ematt, Boubacar Ould Massaoud de l'Ong Sos-Esclave et Me Yarba.
Le président de l'association, Abderrahmane Ould Mohamed Moussa, a expliqué que la reconnaissance a été un peu tardive. Les initiateurs de la nouvelle ONG ont tenté depuis 1988 de l'enregistrer officiellement, a-t-il précisé en rappelant que le but recherché est de faire la lumière sur les disparus et prisonniers du Polisario ainsi que sur les traitements inhumains infligés aux rescapés de ces emprisonnements. Il a également rappelé que les traces indélébiles sur les corps des personnes présentes étaient le témoignage de la cruauté et de la barbarie dans les prisons du Polisario.
Ould Mohamed Moussa qui reconnaitra ne pas être personnellement concerné par l'emprisonnement a cependant rappelé que l'association regroupait les proches des disparus et qu'il avait lui-même perdu un frère dans les geôles du Polisario. « Depuis quelques années, nous avons tenté de prendre attache avec certaines organisations des droits de l'Homme pour les sensibiliser sur ces disparitions, mais nous n'avons pas eu le succès escompté », a dit le président de l'association, expliquant que les procédures avaient bloqué les contacts es-comptés. Et Ould Mohamed Moussa de conclure : «Nous sommes parvenus à mettre sur pied cette association, loin des clivages politiques qui l'entourent, pour que la lumière soit faite sur les cas de Mauritaniens disparus dans les prisons du Polisario».