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A l'ouverture de cette rencontre, Abdelhamid Amine de l'UMT a déclaré que les quatre syndicats ont décidé, après examen de la situation et leur intime conviction que le dialogue avec le gouvernement se trouve dans l’impasse, de relever le défi et de poursuivre leur lutte, légitime, en vue de faire aboutir le cahier revendicatif des travailleurs.
La force réside dans l'unité qui reste la seule voie salvatrice pour atteindre cet objectif. C'est dans ce cadre que s'inscrit donc cette rencontre qui traduit sur le terrain notre attachement à l'unité militante dans l'attente d'une unité syndicale qui sera, sans aucun doute, soutenue par toutes les forces démocratiques du pays, a-t-il ajouté.
Quant au secrétaire général de la FDT, Abderrahmane Azzouzi qui a donné lecture de la déclaration de presse commune des quatre syndicats, après avoir rappelé toutes les étapes parcourues et les actions entreprises avant d'en arriver là, a fait savoir que les centrales restent disposées à reprendre les négociations si le gouvernement manifeste une sincère volonté de traiter tous les dossiers, et non de considérer les rounds du dialogue comme des séances d'écoute et prendre ensuite des décisions unilatérales. Agissant ainsi, le gouvernement sous-estime l’action des centrales syndicale, a poursuivi Abderrahmane Azzouzi.
Au moment où des milliers d'employés et d'ouvriers s'attendaient à ce que l'Exécutif prenne des mesures à même d’améliorer réellement leur pouvoir d'achat et de trouver des solutions appropriées à leurs revendications avec toute la sagesse requise dans pareille situation sociale, le gouvernement a pris le parti du patronat qui a bénéficié pourtant de plusieurs avantages fiscaux, a souligné Mohamed Yatim, secrétaire de l'Union nationale des travailleurs au Maroc (UNTM).
La marche de protestation du 22 mars qui est une autre forme de lutte, (Port du brassard, sit-in, etc), ne doit pas être interprétée comme une réaction aux menaces du gouvernement concernant la grève et les retenues qui peuvent affecter les salaires des grévistes. Mais une décision mûrement réfléchie dans le cadre de la coordination et de la concertation entre les quatre centrales syndicales. Ali Lotifi de l'Organisation démocratique du travail (ODT) a souligné que l'alliance des quatre centrales est une approche tactique au départ, mais sera stratégique à l’avenir.
A l’instar des autres syndicalistes, il a dénoncé l'attitude du gouvernement qui n'a pas hésité à exploiter tous les supports médiatiques publics, radios et télés, cherchant à imputer l'échec du dialogue social aux syndicats, et par la même tromper l'opinion publique.