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A cette occasion, des experts marocains et étrangers échangeront sur des questions cruciales, telles que le rôle de la médecine physique dans la nouvelle réforme du système de santé, son rôle en cas de catastrophes et son impact sur la qualité de vie des patients souffrant de problèmes de pied.
«Ce congrès est une opportunité exceptionnelle de renforcer notre collaboration, d'améliorer les soins de santé au Maroc, de former les professionnels de la réadaptation, et d'encourager la recherche scientifique», souligne Pr Y. Abdelfettah, président du congrès SOMAREF 2023.
«Les programmes scientifiques font le tour sur l'approche de la médecine physique et réadaptation autour des différentes affections du pied», explique, pour sa part, Pr A. El Fatimi, président de la SOMAREF. Et d’ajouter : «Le terme de de réadaptation, après le séisme qui a récemment touché notre pays, a donc été naturellement retenu dans notre Congrès national. Nous aborderons également les actes de nomenclature qui distinguent notre discipline médicale des autres».
Pour ceux qui ne le savent pas, la médecine physique et de réadaptation (MPR) est une spécialité qui fait appel à de nombreux professionnels pour offrir une prise en charge multidisciplinaire et optimale du handicap. Le médecin spécialiste en MPR est donc, en quelque sorte, le chef d’orchestre de la prise en charge du patient, en termes de réadaptation.
Il établit un diagnostic, conçoit et supervise les programmes de rééducation et de réadaptation et fait appel, selon les besoins, à de nombreux intervenants tels que les kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens, orthoprothésistes, domoticiens, ou moniteurs de sport. Mal connue, la MPR joue pourtant un rôle de premier plan en cas de handicap, puisqu’elle s'occupe de toutes les affections qui compromettent la mobilité et prend en charge une gamme très variée de maladies : hernie discale, lombalgies, canal lombaire étroit, scoliose, polyarthrite rhumatoïde, lupus, déficits provoqués par un accident ou faisant suite à une chirurgie...
Il s’agit, en effet, d’une discipline indispensable pour l’amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de séquelles fonctionnelles après un accident ou suite à une maladie. Elle contribue également à la diminution et à la réduction des conséquences physiques, psychologiques, sociales et économiques des déficiences et des incapacités propres à chaque patient.
Au Maroc, cette discipline a été officiellement reconnue en 1994, deux ans après la création de la SOMAREF. Actuellement, une centaine de spécialistes exercent sur le territoire national contre environ 500 en Algérie et 3.000 en France, ce qui est loin de couvrir les besoins.
Les centres de médecine physique, de rééducation et de réadaptation sont également très peu nombreux dans le Royaume puisque cette discipline souffre d’un manque de reconnaissance et reste souvent assimilée à la pratique de la kinésithérapie.
M.O