-
En Tunisie, une barge-hôpital pour remettre en forme des espèces de tortues protégées
-
"Une autoroute pour cyclistes": Sur la Costa Blanca, dans la fourmilière du peloton pro
-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
-
Au salon CES, la bataille des lunettes connectées fait rage
-
Agent révoqué pour avoir reçu une tronçonneuse en pot-de-vin
Il y a quelques jours, un gang de braconniers a sévi dans la réserve privée de Krugersdorp, près de Johannesburg. Un rhinocéros a alors été tué, les braconniers ayant arraché sa corne avant de le laisser mourir dans une mare de sang. Son petit âgé de neuf mois, le dernier rhinocéros du parc, a été transféré dans une autre réserve, pour lui éviter une solitude qui aurait pu lui être fatale. "Le braconnage des rhinos est un traumatisme dans nos vies", déplore Ed Hern, qui a recueilli le petit après avoir perdu deux de ses mammifères il y a deux mois.
Les cornes de rhinocéros sont très prisées en Asie, pour leurs supposées vertus aphrodisiaques, ou pour servir tout simplement d'ornement. Depuis 2006, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe enregistrent une recrudescence du braconnage des rhinos noirs et blancs. Alors qu'une corne pèse entre huit et onze kilos, un seul kilo peut être vendu sur le marché asiatique entre 1.800 et 2.500 dollars.
Avec le développement de gangs professionnels, le nombre de rhinocéros, dont toutes les espèces sont en danger d'extinction, ne cesse de décroître. "L'Afrique du Sud est le dernier bastion du continent à abriter une population viable de rhinocéros, mais les braconniers n'arrêteront pas avant de les avoir tous tués", alerte Pelham Jones, président de l'Association des propriétaires privés de rhinocéros.