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Au cours de leurs travaux, publiés par la revue américaine PLoS, les chercheurs ont identifié une trentaine de régions du génome du mouton semblant avoir été très rapidement modifiées par la sélection de certains gènes liés à la couleur de sa toison, sa taille, ou encore sa reproduction. Grâce à l’étude de 50.000 molécules d’ADN, des liens génétiques ont pu être retracés entre quelque 2.819 moutons issus de 74 races venues des quatre coins du monde. Des travaux qui ont permis de découvrir la vaste diversité génétique qu’a su conserver le mouton, contrairement à certains bovins ou aux chiens.
“Notre carte génétique détaillée nous indique que les races de moutons ont été formées de façon plus fluide qui les rend différentes des autres espèces d’animaux domestiques”, explique James Kijas, un généticien moléculaire de l’Agence scientifique nationale australienne ayant participé à cette étude. “Des accouplements fréquents et un flot puissant de gènes entre des moutons de différentes lignées ont permis aux races d’ovidés les plus modernes de maintenir de hauts niveaux de diversité génétique et ce à la différence des autres bétails ou des races de chiens” souligne-t-il cité par l’AFP.
Pour les chercheurs, cette diversité “signifie que les éleveurs de moutons peuvent continuer à s’attendre à obtenir d’importantes améliorations des traits de production de ces animaux qui pourraient contribuer à nourrir la population croissante du globe en quête de plus en plus de protéines animales”.