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![Les humains vivent plus longtemps grâce aux grands-mères Les humains vivent plus longtemps grâce aux grands-mères](https://www.libe.ma/photo/art/default/4878717-7277540.jpg?v=1351772924)
Jusqu'ici, les anthropologues s'écharpaient sur la question de savoir si la longévité humaine découlait de l'hypothèse dite " de la grand-mère " ou de celle dite " de la chasse ". Selon l'hypothèse grand-mère, les matriarches ont aidé à nourrir leurs petits-enfants une fois sevrés, permettant ainsi à leurs filles d'avoir des enfants plus souvent, à des intervalles plus resserrés. Plus de naissances, et donc plus de survie ! Les quelques ancêtres femelles qui vécurent assez longtemps pour devenir grands-mères ont disposé de plus de descendants potentiels, auxquels elles transmettaient leurs gènes de longévité. La descendance a donc obtenu en moyenne une espérance de vie plus longue. L'hypothèse " de la chasse ", de son côté, suppose que l'activité de chasse n'a cessé de prendre en importance : alors que les ressources se faisaient de plus en plus rares pour les ancêtres de l'homme en Afrique, la chasse a pris le pas sur la recherche de nourriture. La sélection naturelle aurait ensuite sélectionné les plus gros cerveaux, capables d'apprendre efficacement de nouvelles méthodes de chasse et à utiliser de nouvelles armes. Les femelles se sont ensuite accouplées avec les mâles capables de rapporter de la viande au foyer... Et c'est la taille du cerveau qui aurait permis de développer une espérance de vie plus longue que les grands singes. Mais il semble que l'hypothèse "grand-mère" ait gagné la bataille. Selon Kristen Hawkes, professeur d'anthropologie à l'Université de l'Utah : " La grand-méritude a constitué le premier pas vers l'humanité telle que nous la connaissons. " L'hypothèse est partie d'observations effectuées en Tanzanie, dans la peuplade de chasseurs-cueilleurs des Hadza, dans les années 1980 : les vieilles femmes passaient leurs journées à collecter des tubercules et autres aliments pour leurs petits enfants. Or, les humains sont les seuls à manifester une telle solidarité inter-générationnelle. Dans le reste du monde animal, les petits collectent eux-mêmes leur propre nourriture dès qu'ils sont sevrés. Tandis que nos ancêtres évoluaient en Afrique pendant deux millions d'années, leur environnement a changé, devenant plus aride, avec davantage de praires et moins de forêts dans lesquelles les jeunes enfants pouvaient auparavant collecter eux-mêmes des fruits frais...