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Un grand rassemblement a eu lieu au milieu de la semaine écoulée à Kasbah Mehdia. Et pour cause, tout le monde proteste contre l’absence de sécurité dans ledit quartier.
Cette situation, qui n'a que trop duré, a mobilisé nombre d’habitants qui ne supportent plus de vivre dans la peur et l’insécurité.
C’est ainsi que les habitants, tous âges confondus, sont sortis récemment crier leur colère contre un laisser-aller total. Le ras-le-bol est général. Les slogans scandés dénoncent l’absence des forces de l’ordre. « Le peuple veut la sécurité nationale », peut-on entendre et voir dans un film vidéo à cette occasion. La situation est devenue insoutenable, clament de nombreuses familles, persuadées que le pire pourrait arriver si des mesures n’étaient pas rapidement prises pour sécuriser ce quartier.
Les interviewés signalent l’existence, depuis une année et demie, d’une grande bâtisse, nouvellement installée dans cette zone, mais qui n’est pas encore en activité. «Ecoutez-nous responsables, autorités… nous vous prions de faire en sorte que les éléments de la police soient opérationnels dans ce quartier peuplé de près de 30 mille habitants », lance une femme, en guise de SOS. Proies faciles, les filles ne sortent plus seules. Et même accompagnées, elles doivent se méfier.
Membre de la commune de Mehdia, Mohamed Boukir dénonce cette situation et invoque la dégradation de la sécurité. Des récits font état de l’existence de bandes armées en plein jour, sans peur d’être dérangées. Cagoulés, les malfaiteurs agressent enfants, femmes, filles, jeunes et même adultes en toute impunité… Personne n’est à l’abri. Ils envahissent les cafés et parfois même les maisons. Ils s’imposent en bandits dans un espace non sécurisé, au su et au vu de tout le monde. Ce qui n’est pas rassurant pour les habitants qui ne savent plus comment se protéger.
« J’ai été agressé à deux reprises et les agresseurs sévissent à visage découvert et parfois, on assiste à des actes perpétrés par des individus cagoulés, on dirait que nous sommes dans un autre pays, ou que cette zone ne fait pas partie du Maroc », déplore le jeune Aziz. Bref, les habitants de Kasbah de Mehdia vivent dans un climat de terreur.