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La fameuse formule de base «Une baraque détruite vaut un lot de terrain» semble se traduire par le seul rasage parce que jusqu’à la semaine dernière et selon les manifestants, aucun engagement pris par les responsables n’a été tenu. Conséquence : les 883 familles continuent d’attendre. Beaucoup d’entre elles vivent dans des conditions difficiles, entassées à deux ou trois familles dans un logis exigu à Aourir, Anza, Taddarte, Hay Mohamadi ou encore plus loin à Tikiouine, Drarga et à Inzegane-Aït Melloul. Lors de leur première protestation, on leur avait avancé la date du 15 novembre 2009 comme délai d’aménagement du lotissement Taddarte, destiné à les recaser. D’autres mouvements ont suivi suite au statu quo dans ledit lotissement. Il s’en est suivi une étape de dialogue avec comme ultimatum la date butoir de janvier 2010 pour l’aménagement de 40% des lots, le reste ultérieurement.
Les travaux d’aménagement du lotissement Taddarte pour le recasement des bidonvillois d’Anza ont commencé mais les protestataires ne sont pas pour autant satisfaits, vu la cadence trop lente des travaux. Une autre façon, selon un acteur associatif d’Anza pour qu’Al Omrane n’honore pas ses engagements. Devant ce revirement de cette société au détriment des intérêts des habitants, ces derniers ont décidé d’observer un sit-in à Anza du lundi au vendredi derniers, exigeant comme ils l’expliquent dans leur communiqué, l’aménagement et la remise immédiate des lots de recasement au lotissement Taddarte, le dédommagement des frais de location des familles concernées sur les 18 derniers mois de retard à la livraison des lots en question.