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Dans cette structure hospitalière où toutes les équipes se sont mobilisées dès les premières heures suivant le séisme, la coordination entre les différents intervenants a permis d’apporter une réponse efficiente et efficace face à l’ampleur du séisme, notamment au niveau des communes les plus éloignées de la province.
Dans le cadre des interventions sur le terrain, les patients sont d’abord transférés vers un centre d’urgences médicales de proximité à Mejjat, où ils sont soignés ou orientés, selon la gravité de leurs cas, vers l’hôpital provincial Mohammed VI ou le Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI de Marrakech.
Dr. Amal Zaim, médecin dans ce Centre, a indiqué à la MAP que le séisme n’a pas perturbé le fonctionnement de cet établissement, assurant que le Centre, ainsi que les autres hôpitaux, ont été suffisamment approvisionnés en médicaments et équipements médicaux.
"La vaccination, le suivi des cas souffrant de maladies chroniques et le fonctionnement des urgences de proximité se sont poursuivis sans interruption, parallèlement à la prise en charge des victimes du séisme", a-t-elle souligné.
Par ailleurs, des unités mobiles sillonnent les régions les plus reculées pour prendre en charge les personnes sinistrées, mais aussi pour prodiguer les soins nécessaires aux personnes souffrant de maladies chroniques ayant perdu leurs traitements ou dont le séisme a compliqué leur déplacement vers les hôpitaux de la province. Ces unités assurent également l’accompagnement psychologique des victimes.
D’autre part, des équipes de techniciens d’hygiène se rendent régulièrement dans les communes affectées pour surveiller la qualité de l’eau et de l’air et prévenir toute maladie pouvant émaner de la décomposition des cadavres du bétail et des animaux sous les décombres. A l’hôpital provincial de Chichaoua, on assure que ces équipes, qui réalisent des actions préventives dans ce sens, n’ont enregistré aucun problème sanitaire du genre.