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La même juridiction a également prononcé des jugements allant de l’acquittement à 2 ans de prison contre les 21 autres personnes dont les noms figuraient sur le même dossier.
Ces jugements ont été considérés comme magnanimes par les avocats de la partie civile qui ont décidé d’aller en cassation.
« L’essentiel pour nous n’est pas l’emprisonnement ou l’acquittement de qui que ce soit, mais la récupération des 117 milliards de centimes dilapidés et le recouvrement des droits des 1.200.000 adhérents appartenant à plus de 2.600 établissements publics, semi-publics et autres », nous a déclaré l’un des avocats de la partie civile. Une position que conforte la MGPAP qui a été auditée à plusieurs reprises et par plusieurs institutions officielles spécialisées dont l’Inspection générale des finances (IGF) et des commissions de contrôle, entre autres, qui ont confirmé l’existence de plusieurs irrégularités juridiques, financières et de gestion et d’un important déficit et certifié que certains appels d’offres et marchés publics passés par la Mutuelle manquaient de transparence.
Autre argument avancé dans ce même cadre est l’application de l’article 26 du Dahir de 1963 par les autorités publiques. En effet, suite à cette décision, toutes les instances de la MGPAP et celles de la Mutuelle avaient été dissoutes et des élections organisées pour mettre fin au règne de ceux-là mêmes qui ont comparu devant la Chambre chargée des crimes financiers près la Cour de Rabat.
A rappeler que l’ex-patron de la MGPAP, Mohamad El Faraa, avait été condamné fin mars 2011 à 4 ans de prison dont 30 mois avec sursis. Ses autres complices avaient été respectivement condamnés à des peines allant d’un an à deux ans. Seuls quatre d’entre eux avaient été relaxés par la Cour. Laquelle a condamné solidairement les mis en cause à ne verser qu’un milliard de dirhams sur les 117 qu’ils auraient détournés.