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Les prix des fruits et légumes continueront ainsi à alimenter les discussions et à remplir, par la même occasion, les poches des commerçants qui en tirent de grands profits. Après la fête de l’Aïd El Fitr, les gens pensaient réellement avoir enfin droit à une trêve. Il n’en est rien.
Les cérémonies de mariage et de circoncision viennent offrir une nouvelle occasion pour les spéculateurs qui n’ont pas hésité à augmenter davantage les prix de différents produits particulièrement ceux les plus consommés en pareilles occasions. Surtout que la dernière vague de canicule a fait grimper les prix des volailles, la viande de poulet étant écoulée à 23DH le kilo.
Ces deux derniers jours au niveau du marché de Derb Sultan, pourtant réputé pour ses prix à la portée des moyennes voire des petites bourses, des citoyens nous ont fait part d’une hausse de prix vertigineuse.
Selon eux, la courgette a été vendue à près de 15 DH le kilo dans la matinée de mardi. La laitue a été proposée chez des commerçants du marché de « Benjdia » au centre-ville, la même journée, au prix étonnant de 7 DH et les pommes de terre entre 9 et 12 à 13 DH selon les variétés. Les haricots verts ont été proposés le même jour à pas moins de 17 DH, l’oignon à 5 DH, la carotte entre 8 et 11 DH et les tomates d’une qualité acceptable entre 9 et 12 DH.
Ces prix, même s’ils ont connu une baisse minime en cours d’après-midi, demeurent toujours inabordables pour la plupart des ménages qui tiennent le coup avec beaucoup de difficultés. Ces hausses exagérées des prix sont devenues, ces dernières années, habituelles chez les différents marchands des fruits et légumes. Surtout lorsqu’ils disposent d’un argument quelconque pour justifier l’injustifiable. Pour s’en rendre compte il n’y a qu’à constater les différences qui existent entre les prix pratiqués au marché de gros et ceux affichés sur les mercuriales des marchés de quartiers. Si l’on prend les pommes de terre comme exemple, elles ont été vendues chez les grossistes ces derniers jours à moins de 7 DH le kilo. Très loin des 9 à 12 DH pratiqués au niveau des marchés de proximité, de même que pour la tomate, les haricots verts et les autres légumes qu’on a cités. Ces écarts entre les prix pratiqués par les grossistes et les détaillants ont atteint pour certains légumes et fruits 100% de la valeur réelle. Ce qui est inadmissible.