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Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont étudié durant 24 ans un million de jeunes hommes âgés d'entre 16 et 19 ans. Leurs résultats montrent que sur l'ensemble des sujets suivis, ceux dont la masse musculaire est supérieure à la moyenne, affichent un risque de mourir prématurément diminué de 20 à 35%. Mieux encore : la musculature semble non seulement diminuer les risques de développer une maladie cardio-vasculaire, mais également les risques de souffrir de dépression ou de schizophrénie. Selon l'étude, les participants les plus faibles, musculairement parlant, ont présenté le risque le plus élevé de mourir avant 55 ans.
La crédibilité de cette étude est toutefois quelque peu compromise par le fait qu'aucun facteur ou indicateur de la masse musculaire n'y est indiqué par les chercheurs. Il est donc pour l'heure assez difficile de savoir exactement à quoi correspond la fameuse "musculature moyenne" à partir de laquelle les jeunes hommes risquent leur espérance de vie et pourquoi. Les chercheurs encouragent cependant les adolescents à pratiquer une activité physique dont les bénéfices sur la santé et la prévention des maladies cardio-vasculaires ont déjà été prouvés maintes fois dans le passé. "Cela peut aussi bien améliorer leur concentration à l'école, que leur santé mentale et leur bien-être", conclut la British Heart Foundation.