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Les trafiquants, rappelle ledit communiqué, qui ont franchi clandestinement durant la nuit du 17 janvier, la ligne de défense à hauteur du lieu dit “Oued Ennamouss”, à 50 km au sud de la localité de Foum Zguid, dans la province de Tata, ont été détectés par les radars du 10ème Bataillon de surveillance des frontières (B.S.F) des FAR.
Le commandement des FAR a alors actionné une équipe d’intervention pour contrecarrer la tentative d’infiltration, opérée à bord de trois jeeps et une moto.
Alertés par des complices, précise le ministère de l’Intérieur, les intrus ont tendu une embuscade à la patrouille dépêchée sur les lieux, en tirant avec des armes de guerre (Kalachnikov) plusieurs dizaines de cartouches, sans faire cependant de victimes.
Devant la riposte fulgurante des militaires marocains, souligne la même source, les trafiquants se sont repliés vers l’Algérie.
Les investigations entreprises suite à cette affaire ont conclu à l’implication de huit individus dont un Mauritanien. Quatre d’entre eux ont été arrêtés, alors que les quatre autres, qui ont pu être identifiés, sont activement recherchés, ajoute la même source.
Les personnes arrêtées seront présentées devant le Tribunal militaire permanent des FAR dès clôture de la procédure, poursuit le ministère.
L’enquête a également permis d’établir, sur la base de témoignages concordants, que les trafiquants qui ont franchi la frontière, sont membres du front Polisario. Originaires de Rguibat-Chargue, ils sont installés à Tindouf où ils opèrent dans le cadre d’un réseau de trafic de drogue et de contrebande de cigarettes qui s’active entre Tindouf et le Maroc, indique le communiqué du ministère.
Il y a lieu de rappeler que le Maroc ainsi que des ONG internationales et des instituts spécialisés n’ont cessé d’attirer l’attention de la communauté internationale sur l’implication des éléments du Polisario dans des activités de trafic et de contrebande de toutes sortes, ainsi que sur les risques de dérive des mercenaires vers l’action terroriste dans la région, conclut le communiqué.Rappelons que des éléments de l’Armée mauritanienne avaient ouvert le feu, en mai dernier, sur cinq contrebandiers, tous titulaires de cartes portant l’insigne de la pseudo-RASD à proximité de Oum Ghrida, dans le nord du pays.
Le Polisario indique des sources informées a accéléré, ces derniers temps, les opérations de contrebande sur le sol mauritanien, notamment en cette période de crise alimentaire que vit le pays en raison de la flambée des prix des matières premières, tels le riz, les huiles et la farine.
Ils détournent les aides alimentaires internationales destinées aux populations des camps de Tindouf pour les revendre sur les marchés mauritaniens à des prix inférieurs à ceux décidés par les autorités locales, créant ainsi des perturbations dont les citoyens démunis sont les premières victimes.La faillite idéologique du Polisario a, en effet, induit la reconversion d’une part importante de ses effectifs vers le banditisme et le crime organisé transfrontalier.
L’extrême pauvreté qui règne dans les camps du Front est le principal facteur ayant précipité la dérive de nombre de membres du groupe vers la criminalité. Alors qu’il est rare que les salaires des fonctionnaires soient versés avant plusieurs mois voire, dans certains cas, plusieurs années, les militaires fantôches ne sont guère mieux traités.
De plus, le recul de l’adhésion populaire à ce mouvement séparatiste a favorisé le développement de la criminalité. Ces dernières années, des membres du Polisario ont été impliqués dans des affaires de trafic d’êtres humains transitant par le Maroc et à destination de l’Europe.
Par ailleurs, de nombreux Sahraouis liés au mouvement séparatiste ont fait l’objet d’arrestations pour des faits liés au trafic d’armes, d’essence, de contrebande de cigarettes ou de pièces détachées de voitures.