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Se tenant sous l’égide de la Chambre de commerce, d’industrie et des services publics de Rabat et en partenariat avec le Conseil régional de la région « Rabat-Salé-Zemmour-Zaer» et l’Université Mohamed V Rabat-Agdal, cette rencontre vise à faire la lumière sur le secteur de la sécurité privée et du gardiennage au Maroc et à relancer le débat sur la question du port d’armes par les éléments de la sécurité privée.
S’inscrivant dans une démarche d’organisation et de structuration du secteur, cette rencontre était l’occasion idoine pour éclairer les professionnels sur les différentes caractéristiques d’un secteur en constante évolution.
Si la sécurité privée touche à tous les domaines, c’est dans l’hôtellerie et le tourisme qu’elle est la plus présente avec 17%. Il est suivi de près (16%) par le secteur des administrations et établissements publics qui sont de plus en plus nombreux à faire appel aux services des sociétés de sécurité privée. Les secteurs de l’industrie des banques et des assurances ainsi que les commerces et les grandes distributions ne sont pas en reste avec des taux respectifs de 14%, 13%, et 12%.
Mine de rien, les particuliers recourent plus souvent aux agents de sécurité privée ainsi qu’au gardiennage (5%). Intervenant dans ce cadre, Rachid Aktouf, directeur général du pôle sécurité privée au sein d’une entreprise marocaine, fait savoir qu’un certain nombre d’anciens fonctionnaires de la sécurité se sont reconvertis dans la sécurité privée, dont 5000 ex-militaires (3,3%), environ 600 salariés sont des ex-gendarmes et près de 450 sont des ex-policiers.
La répartition par catégorie professionnelle indique que 30.000 employés sont des illettrés, 80.000 savent lire et écrire, 25.000 ont le niveau de la 9ème année secondaire, 10.000 ont le niveau bac et 5000 ont le bac et plus. Des chiffres qui montrent clairement que l’accès à cette profession, désormais régie par la loi 26-06, répond rarement à des critères d’aptitude professionnelle et se fait en l’absence de règles permettant d’organiser et de structurer le secteur. Des lacunes qui seront palliées par les décrets d’application de ladite loi, actuellement en cours d’élaboration, comme l’a souligné le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Aghmani lors de son intervention.
Ces décrets d’application vont déterminer les conditions relatives à l’aptitude professionnelle, dont le certificat ou un diplôme précisant les compétences requises, et la présentation d’un certificat attestant d’une expérience minimum de 18 mois pour les personnes exerçant ces professions à la date de publication dudit décret.