-
Coupe de la CAF : La RSB se contente du nul à Luanda
-
Botola Pro D1 : Bonnes opérations du WAC, de la RCAZ et du MAS
-
L’AS FAR aux quarts de finale de la LDC de la CAF: Chances hautement compromises pour le Raja
-
Plus de 15.000 participants attendus au 35ème Marathon international de Marrakech
-
Botola Pro D1: Le Chabab s’enfonce de plus belle
Champion d'automne mercredi après sa victoire à Saint-Etienne (1-0), le PSG n'aura pas attendu longtemps avant d'engager des grandes manœuvres prévues de longue date.
Outre l'entraîneur kanak, l'ensemble de son staff est concerné par la mesure. Pour l'instant, la cellule recrutement, dirigée par Alain Roche, semble épargnée.
"Le PSG et son entraîneur Antoine Kombouaré tiennent à préciser qu'ils ont engagé des discussions sereines qui devraient aboutir prochainement et qui permettront à chacun de préserver ses intérêts", a fini par réagir le club dans la soirée dans un communiqué laconique qui semble confirmer à demi-mot la séparation.
En raison des obligations légales en matière de licenciement, la décision définitive pourrait ne pas être annoncée avant le retour de ses congés de l'entraîneur actuel puisque une procédure doit être officiellement ouverte, a-t-on appris de source proche du club. Le PSG semble disposer de plusieurs pistes pour remplacer Kombouaré, entraîneur depuis juin 2009. Carlo Ancelotti l'ex-entraîneur de Chelsea dont il a été évincé l'été dernier, est celle privilégiée par Leonardo, qui l'a rencontré le 9 novembre à Paris. L'Italien, double champion d'Europe avec l'AC Milan, pourrait ainsi arriver dans les jours qui viennent.
L'autre piste principale a pour nom le Néerlandais Frank Rijkaard, actuel sélectionneur de l'Arabie Saoudite, que Leonardo a eu plusieurs fois au téléphone ces derniers temps pour le sonder. Enfin, le PSG a pensé un moment à confier un intérim au conseiller présidentiel Claude Makelele, mais celui-ci n'était pas très chaud à l'idée de passer après un entraîneur qui l'a dirigé jusqu'à la fin de sa carrière de joueur, et pour lequel il a du respect.
Inéluctable
L'éviction de Kombouaré paraissait inéluctable tant le conflit avec son directeur sportif brésilien avait pris de l'ampleur ces dernières semaines.
Le 11 novembre, Leonardo s'était d'ailleurs rendu au Camp des Loges pour confirmer à Kombouaré qu'il était en contact avec Ancelotti. Réputé sanguin, l'entraîneur avait très mal pris la chose, et le directeur sportif brésilien était ressorti particulièrement fébrile de l'entretien.
Pour autant, le timing de cette annonce reste étonnant au moment même où le club parisien a repris les commandes du championnat, perdues fin novembre lors de son humiliation à Marseille (0-3). Cette défaite intervenait dans la période la plus troublée pour le club cette saison: l'équipe semblait déstabilisée par les intrigues de Leo, ex-joueur et enfant chéri du Parc lors de la saison 1996-97, qui désormais se retrouve en première ligne.
Avec 40 points après 19 journées, et trois longueurs d'avance sur son dauphin, le PSG n'a plus été à pareille fête depuis 1996. Un premier titre de champion national depuis 1994 semble plus que jamais envisageable.
"J'ai aimé vivre ça"
Mais avec Kombouaré, le PSG, dont le jeu reste à affiner en raison des arrivées tardives de ses stars, a également été éliminé de la Coupe de la Ligue et de l'Europa League, alors que le nouvel actionnaire majoritaire a injecté près de 90 millions d'euros cet été dans le recrutement, dont plus de 42 pour le seul meneur argentin Javier Pastore. "Moi j'ai aimé vivre ça. Ce sont des situations qui te permettent de te découvrir, d'apprendre sur toi. Il faut savoir gérer ces situations, avait expliqué mardi +AK+, dans une forme d'épitaphe. Certains peuvent lâcher. Moi j'ai aimé. C'est la pression qu'on a au quotidien, elle permet de montrer qu'on a du caractère, qu'on ne se disperse pas". Le départ de l'entraîneur ne devrait pourtant pas mettre fin à l'agitation au club, puisque la venue de l'immense star David Beckham se rapproche à grand pas.
Avec l'arrivée du "Golden Boy" anglais en conclusion de six premiers mois lors desquels le président Robin Leproux et Kombouaré ont été mis hors circuit, QSI a clairement passé une vitesse de plus dans son gigantesque plan de restructuration.