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Les communales ne se feront pas sans elles et les usfpéistes ont décidé de se mobiliser pour que les chiffres de la honte, ceux qui donnent à voir seulement 127 femmes sur 24.600 conseillers siéger dans les communes, ne soient plus une condamnation à perpétuité pour ces Marocaines qui se sont engagées en politique. Amina Belouahidi a raison de le dire. En terre marocaine, les acquis des femmes se consolident jour après jour. De la réforme de la Moudaouana à celle du code de la nationalité, l’Etat de droit des femmes se renforce. « Mais dès qu’il s’agit de politique, de participation à la prise de décision et de représentativité dans les instances élues, c’est comme si les Marocaines n’existaient plus. Aux dernières élections communales de 2002, elles ne sont que 0,58% à siéger dans les communes sachant que les femmes représentent 50,2% de la population, 30% de la main d’œuvre en milieu urbain et 40% de la main d’œuvre dans le rural.
A cela, il faut ajouter que 20% des chefs de familles au Maroc sont des femmes », déclare avec force la secrétaire nationale du secteur féminin de l’USFP. o La question de la femme, un choix de société de l’USFP Décidées donc à investir le champ des communales, celles de l’Union socialiste des forces populaires ont fait samedi de leur 4ème conseil national une rencontre tout à la fois politique et de formation consacrée aux dispositions nouvelles du code électoral relatives à la représentativité des femmes et à la charte communale réformée dans le sens du renforcement de la démocratie locale. « La participation des femmes à ce scrutin est un engagement et un message adressé à la société politique. La question de la femme fait partie des choix fondamentaux politiques de l’USFP car liée à l’identité même du parti. C’est aussi cela la modernité », explique Fathallah Oualalou, le secrétaire général adjoint de l’USFP. Les Ittihadis, et c’est ce dirigeant politique qui le soutient, prennent l’engagement d’accompagner la participation politique féminine. « C’est un instrument pour le retour de la crédibilité de l’action politique et un moyen de combattre les déviations et les dérapages ». Et à l’approche du scrutin communal – qui sera organisé le 12 juin prochain- c’est la même itération qui revient chez les militantes usfpéistes. Une bonne gouvernance locale ne peut s’incarner qu’à travers l’égalité des chances entre candidats et candidates. Encourager les candidatures féminines sur les listes « ordinaires », réserver un quota de 10% aux candidatures féminines en tant que têtes de liste, monter des réseaux locaux pour soutenir les femmes candidates aux élections, les propositions foisonnent et il reste l’essentiel, c’est-à-dire les mettre en application.
Une commission nationale des élections en plus de celles régionales vont être installées dans les prochaines semaines par l’USFP et seront à coup sûr invitées à trouver des réponses adéquates aux revendications de militantes ittihadies, déterminées à s’impliquer dans la gestion communale. Les recommandations émises à l’issue de ce 4ème conseil national du secteur féminin en témoignent. Les femmes de l’USFP réclament un quota de 25% pour les candidatures féminines et que 10% des têtes de liste soient des femmes. Dans les circonscriptions où c’est le scrutin uninominal qui est en vigueur, les militantes socialistes recommandent fortement le soutien financier des candidates en campagne. Pour ces élections communales, le code électoral nouvellement adopté réserve, sans le dire, un quota de 12% aux femmes. Le chemin de la parité est encore bien long et pour le secteur féminin du parti de la Rose, la bataille ne fait que commencer.