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Les raisons de rappeler cette triste réalité sont les décisions de révocation prises par le ministère de l’Intérieur à l’encontre de plusieurs agents d’autorité impliqués et leur poursuite en justice pour abus de pouvoir, corruption, escroquerie et participation à la réalisation de lotissements immobiliers et constructions sans autorisation.
L’affaire Lahraouiyine a défrayé la chronique ces derniers jours, par le nombre et le statut des personnes impliquées dans la prolifération de ce genre d’habitats dans cette localité de Médiouna. Il s’agit de 4 caïds, des auxiliaires d‘autorité, des éléments des forces auxiliaires et de la Gendarmerie Royale et des agents techniques de la préfecture.
Pour des raisons notamment électorales et d’exode rural, plusieurs villes marocaines ont vu, depuis un certain temps, proliférer, dans leurs péripheries, un grand nombre d’habitats insalubres ou non réglementaires. Ces constructions qui ne disposent d’aucune infrastructure de base (assainissement solide et liquide, écoles, hôpitaux, etc.), engendrent des problèmes collatéraux difficiles à cerner.
L’Etat représenté par le ministère de l’Intérieur qui n’a cessé d’annoncer sa détermination à ne ménager aucun effort pour juguler ce fléau en vue de sauvegarder les acquis en matière de mise à niveau des villes, vient de confirmer, via un communiqué, l’existence de nombreuses irrégularités dans la gestion de certaines communes.
Suite à des rapports établis par des commissions créées pour se pencher sur ce dossier, ce département a décidé, durant la période de juillet 2008 à janvier 2009, 23 révocations à l'encontre d'élus locaux et entamé les mesures de révocation à l'encontre de trois présidents de communes, en l'occurrence, les présidents de la commune urbaine de Meknès et de Lahraouyine et celui de la commune rurale d’Oulmès.
Ces décisions s'inscrivent dans le droit fil des efforts dudit ministère visant à promouvoir la "bonne gouvernance dans la gestion des affaires des collectivités locales, et ce, à travers la gestion optimale des ressources et des moyens mis à leur disposition et pour prévenir tout gaspillage dans leur utilisation", a souligné le
communiqué.
Les mesures gouvernementales prises dans ce sens interviennent également pour répondre à l’attente exprimée à tous les niveaux (Etat, partis politiques, organisations de la société civile et citoyens), pour la moralisation de la vie publique et de la gestion de la chose locale.
Pour ce qui est de l’affaire de Lahraouiyine, les soixante-dix personnes poursuivies dans ce dossier ont comparu mercredi devant le juge d’instruction de Casablanca. Plus de la moitié des prévenus appartiennent aux autorités locales et une vingtaine de civils notamment des promoteurs de lotissements clandestins. Ces lotissements vont des maisons, en passant par des hangars, dépôts de briques et de ciment et commerces.