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La première audience au tribunal administratif de Casablanca ne fut, néanmoins pas inutile, puisque la Cour a décidé de remettre le dossier entre les mains du juge-rapporteur pour qu'il puisse convoquer, de nouveau, les prévenus et fixer la date de la prochaine audience. Conformément à la procédure, ce dernier doit, en effet, reconvoquer les accusés tout en leur accordant un délai suffisant pour qu'ils puissent y déférer. Normalement, cette procédure ne prend pas beaucoup de temps.
Pour l'avocat de M. Rmikki, Me Khaled Akil, « l'absence des prévenus était attendue ». Il se dit, néanmoins « satisfait de la décision du tribunal » et précise que « la remise du dossier au juge-rapporteur est un signe de bon augure » pour son client. Pour lui, l'absence de l'autre partie est «peut-être préméditée » et attesterait d'«un manque d'intérêt à l'égard du dossier». Quant à la prochaine étape de la procédure, Maître Khalid affirme que « si les prévenus en se présentent pas à la prochaine audience, le juge peut mettre l'affaire en délibéré avant de prononcer son jugement.
Il convient de préciser, par ailleurs, que durant l'audience d'hier, Me Akil a joint au dossier de l'affaire, le dossier médical de M. Rmikki. Une manière de répondre aux affirmations du directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé sur la chaine TV Al Jazeera, selon lesquelles ce département détiendrait un dossier médical du plaignant attestant du non-fondé de ses déclarations .
Rappelons que l'affaire Rmikki remonte au 9 décembre 2009. Agé de 60 ans et diabétique, ce dernier souffre de paraplégie suite à sa vaccination contre la grippe A, dans un centre de santé situé à Mejjatya, Oulad Taleb, à Médiouna.