Les prisonniers sahraouis torturés en Algérie
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Les mêmes sources indiquent que le Polisario et les services de renseignements algériens ont procédé à la libération de quelques trafiquants, particulièrement touaregs d’origine malienne et des Mauritaniens dans une tentative désespérée de redorer le blason des mercenaires et de leurs séides et de faire accroire qu’ils respecteraient davantage les droits de l’Homme que par le passé. Ces mesures de libération ont été prises par le Polisario et les services algériens, suite à une intervention d’un « Caïd » touareg dénommé, Haddi Al-Ajmi.
Ces décisions, ajoutent nos sources, visent aussi à réduire la tension régnant entre les services algériens et les Touaregs ; lesquels peuvent aider les forces de sécurité algériennes à mieux lutter contre les terroristes éventuels qui auraient choisi refuge dans la région située entre le Mali, l’Algérie et la Mauritanie.
Les mêmes sources ont confirmé que le cas des prisonniers sahraouis dont certains sont condamnés à plusieurs années d’emprisonnement, n’a jamais été évoqué dans les camps.
Cette situation aurait, selon nos sources, précipité le retour de Abdelaziz dans les camps. Abdelaziz qui était en Afrique du Sud, en compagnie d’un grand nombre de responsables de son mouvement pour suivre le déroulement de la Coupe du monde, serait retourné dans les camps pour essayer de calmer les esprits qui commenceraient à s’échauffer, suite à la situation qui se ne cesse de se dégrader, surtout dans les milieux de jeunes.
Nos informations font état de risque d’implosion, chez les tribus Tekna après la mort subite de Mahfoud Ali Beiba.
Un été explosif est, donc, à prévoir dans les camps.