-
Paris brocarde les velléités expansionnistes de Trump grâce à l'IA et... Talleyrand
-
"Retourne d'où tu viens" : La téléréalité britannique s'empare du sujet sensible de l'immigration
-
L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort"
-
Avec l'IA, Meta sur la voie du décodage du langage depuis le cerveau
-
Un phoque s'invite dans une chambre d'hôtel aux Pays-Bas
![Laissez votre bébé pleurer : c'est pour son bien ! Laissez votre bébé pleurer : c'est pour son bien !](https://www.libe.ma/photo/art/default/5100900-7612122.jpg?v=1357567517)
D'après l'étude, les enfants âgés de 6 et 36 mois se divisent en deux groupes : ceux qui font leur nuit dans les tout premiers mois et les autres. "Tous les bébés comme tous les adultes ont des cycles de sommeil d'une heure et demie à deux heures au cours desquels ils se réveillent puis se rendorment", explique Marsha Weinraub.
Avant d'identifier la bonne stratégie à adopter, la scientifique, qui a mené avec son équipe ses recherches sur près de 1.200 enfants, a constaté qu'à l'âge de six mois, 66 % des bébés font leur nuit alors que 33 % se réveillent encore toutes les nuits, puis uniquement deux fois par semaine à 15 mois et enfin une fois par semaine à 24 mois. Parmi les bébés qui se réveillent, l'étude montre qu'il y a une majorité de garçons.
L'étude montre "que lorsque la maman se plie aux réveils du bébé ou lorsque celui-ci s'endort contre le sein de sa mère au cours de la tétée, cela peut prolonger le dérèglement du sommeil", cela "l'empêche de s'apaiser et l'empêche de trouver un sommeil régulier".
En septembre dernier une autre étude, publiée cette fois dans la revue Pediatrics, prouvait qu'il est bon de laisser pleurer un bébé quelques minutes. Cette étude montrait en effet que les parents qui ne se précipitent pas vers le berceau au premier cri dormiraient mieux - tout comme leurs enfants. Ils seraient aussi moins stressés, et souffriraient moins de dépression postnatale. Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont fait des recherches auprès de 225 bébés, pour voir si diverses techniques d'endormissement pouvaient avoir des effets néfastes sur la santé des enfants sur le long terme.
Pour arriver à de bons résultats, les scientifiques prônent la technique des "pleurs contrôlés". Celle-ci consiste à espacer de plus en plus le nombre de minutes avant de rejoindre le bébé dans sa chambre pour le consoler. La première nuit, les parents doivent attendre 2 minutes. La seconde, 5 minutes etc. Et comme le précisent bien les auteurs de l'étude, il ne s'agit bien évidemment pas de laisser l'enfant pleurer toute la nuit. Cette méthode devrait - normalement - permettre au bébé d'apprendre à se calmer tout seul.