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"King Kong", "Casablanca", "2001, l'Odyssée de l'Espace"... Propriétaire d'une exceptionnelle collection d'affiches de cinéma constituée depuis près de cinquante ans, l'Américain Dwight Cleveland s'apprête à se séparer de certaines de ses pièces les plus précieuses.
Cet agent immobilier de 65 ans est de passage à Londres, où est exposée une sélection d'une partie des 500 affiches et affichettes qui seront mises aux enchères les 27 et 28 mars à Dallas (Etats-Unis) par la maison Heritage.
"Je les aime toutes, car toutes ont été choisies avec soin", déclare à l'AFP Dwight Cleveland, qui a vu passer entre ses mains au fil des ans "environ 150.000 pièces", des affiches de films mais aussi des "lobby cards", photos tirées de scènes de film qui étaient placardées dans les entrées des salles de cinéma.
Ces affiches "ont été conçues pour nous attraper par le collet et nous faire entrer dans une salle de cinéma", commente-t-il. Mais au-delà, il s'agit aussi d'art, souligne-t-il à propos de ces posters qui couvrent 125 ans d'histoire du cinéma.
Mais après avoir passé quasiment 50 ans à rassembler sa collection, il est "de plus en plus difficile de trouver quelque chose à ajouter", explique Dwight Cleveland, qui pense être allé au bout de son "hobby".
"Ce qui me différencie des autres collectionneurs, c'est que c'était d'abord l'oeuvre d'art dont je tombais amoureux", explique cet agent immobilier. "Je ne viens pas du milieu du cinéma. La plupart des collectionneurs ont une star ou un réalisateur préférés. Moi ça m'était égal que l'affiche soit celle d'un film connu".
Sa passion a commencé à l'adolescence.
"Lors de ma dernière année de lycée, un professeur d'art collectionnait les affiches de film et les exposait dans son bureau. On passait devant tous les jours et sincèrement, on se moquait un peu de lui", se souvient Cleveland.
Mais un jour, son regard est attiré par une "lobby card" du "Chant du Loup" ("The Wolf Song"), film sorti en 1929 de Victor Fleming, avec Gary Cooper et l'actrice mexicaine Lupe Vélez.
Il n'a alors plus qu'une obsession: convaincre son professeur de lui céder l'affichette. Ce dernier réclame en échange une série d'objets de cinéma, dont se met aussitôt en quête l'adolescent.
"En 1977, en recherchant des objets de sa liste, je suis devenu accro au fait de collectionner", explique-t-il.
Sa collection a fait l'objet d'une exposition en 2019 au Norton Museum of Art, de West Palm Beach, en Floride, ainsi qu'à San Diego, Los Angeles et New York.
Parmi les 32 pièces montrées à Londres, l'une de celles ayant le plus de valeur est une affiche tchèque du film "King Kong", datant de 1933. Son prix est estimé entre 40.000 et 80.000 dollars.
Autre clou de la vente, une affiche italienne de 1953 de "Casablanca", avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman.
La plupart des pièces ont des estimations oscillant entre 1.000 et 2.000 dollars. Selon la maison Heritage, la somme totale tirée de la vente pourrait atteindre un million de dollars.
Parmi les dizaines de milliers de pièces qui sont passées entre ses mains, beaucoup ont été vendues à d'autres collectionneurs et beaucoup d'autres offertes à diverses institutions cinématographiques.
Après la vente aux enchères de Dallas, il lui restera un peu plus de 10.000 "lobby cards" et 500 affiches.
Cet agent immobilier de 65 ans est de passage à Londres, où est exposée une sélection d'une partie des 500 affiches et affichettes qui seront mises aux enchères les 27 et 28 mars à Dallas (Etats-Unis) par la maison Heritage.
"Je les aime toutes, car toutes ont été choisies avec soin", déclare à l'AFP Dwight Cleveland, qui a vu passer entre ses mains au fil des ans "environ 150.000 pièces", des affiches de films mais aussi des "lobby cards", photos tirées de scènes de film qui étaient placardées dans les entrées des salles de cinéma.
Ces affiches "ont été conçues pour nous attraper par le collet et nous faire entrer dans une salle de cinéma", commente-t-il. Mais au-delà, il s'agit aussi d'art, souligne-t-il à propos de ces posters qui couvrent 125 ans d'histoire du cinéma.
Mais après avoir passé quasiment 50 ans à rassembler sa collection, il est "de plus en plus difficile de trouver quelque chose à ajouter", explique Dwight Cleveland, qui pense être allé au bout de son "hobby".
"Ce qui me différencie des autres collectionneurs, c'est que c'était d'abord l'oeuvre d'art dont je tombais amoureux", explique cet agent immobilier. "Je ne viens pas du milieu du cinéma. La plupart des collectionneurs ont une star ou un réalisateur préférés. Moi ça m'était égal que l'affiche soit celle d'un film connu".
Sa passion a commencé à l'adolescence.
"Lors de ma dernière année de lycée, un professeur d'art collectionnait les affiches de film et les exposait dans son bureau. On passait devant tous les jours et sincèrement, on se moquait un peu de lui", se souvient Cleveland.
Mais un jour, son regard est attiré par une "lobby card" du "Chant du Loup" ("The Wolf Song"), film sorti en 1929 de Victor Fleming, avec Gary Cooper et l'actrice mexicaine Lupe Vélez.
Il n'a alors plus qu'une obsession: convaincre son professeur de lui céder l'affichette. Ce dernier réclame en échange une série d'objets de cinéma, dont se met aussitôt en quête l'adolescent.
"En 1977, en recherchant des objets de sa liste, je suis devenu accro au fait de collectionner", explique-t-il.
Sa collection a fait l'objet d'une exposition en 2019 au Norton Museum of Art, de West Palm Beach, en Floride, ainsi qu'à San Diego, Los Angeles et New York.
Parmi les 32 pièces montrées à Londres, l'une de celles ayant le plus de valeur est une affiche tchèque du film "King Kong", datant de 1933. Son prix est estimé entre 40.000 et 80.000 dollars.
Autre clou de la vente, une affiche italienne de 1953 de "Casablanca", avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman.
La plupart des pièces ont des estimations oscillant entre 1.000 et 2.000 dollars. Selon la maison Heritage, la somme totale tirée de la vente pourrait atteindre un million de dollars.
Parmi les dizaines de milliers de pièces qui sont passées entre ses mains, beaucoup ont été vendues à d'autres collectionneurs et beaucoup d'autres offertes à diverses institutions cinématographiques.
Après la vente aux enchères de Dallas, il lui restera un peu plus de 10.000 "lobby cards" et 500 affiches.