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Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’on n’est jamais assez prudent face aux risques et agressions dont peuvent être victimes les enfants face à des cybercriminels. Mais faut-il aller aussi loin dans la protection pour interdire littéralement un outil aussi merveilleux et utile qu’Internet? Loin de là.
Les spécialistes considèrent qu’il ne faut pas être trop radical dans la restriction, et qu’il suffit de guider les enfants dans leurs découvertes à travers une assistance et une surveillance continue des parents.
Pour faciliter ce contrôle parental, l’Observatoire national des enfants, l’UNESCO et Microsoft ont édité un guide parental «qui aborde les grands principes de l’exercice de la parentalité à l’ère du numérique et fournit une série de conseils et de solutions pour guider les actions des parents et des éducateurs au quotidien».
Modération et accompagnement sont les maîtres mots de ce guide. Modération, parce que l’Internet ne peut remplacer les autres activités que peut pratiquer l’enfant et accompagnement, parce qu’il ne doit pas être livré à lui-même.
Comment? Le guide propose dix règles de prudence pour les enfants, du genre ne pas donner d’informations personnelles, ne pas communiquer son mot de passe, ne pas envoyer de photos ou ne jamais accepter de rendez-vous ou d’acheter en ligne. En retour, les parents doivent entre autres définir les règles d’usage d’Internet et veiller à leur respect, mettre en place des outils de filtrage sur Internet, interdire aux enfants les téléchargements de programmes sans la permission des parents au risque qu’ils soient infectés, leur parler de la pornographie en ligne, accéder à leur compte électronique et de messagerie et surtout leur interdire de parler à des inconnus. Edité en arabe et en français, ce guide bénéficiera de la plus large diffusion possible, notamment auprès des associations.
Intervenant lors de la cérémonie de présentation de ce document qui s’est déroulée hier à Rabat, le Secrétaire général du ministère du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies de l’information a passé en revue les actions de ce département visant à lutter contre la cybercriminalité.
Rappelant l’adoption du texte de loi sur la protection des données personnelles, Taieb Debbagh a indiqué que son département se penche actuellement sur les décrets d’application de cette loi. De la même manière qu’il a annoncé la création prochaine de la commission nationale de la protection des informations personnelles dont les sept membres vont être désignés par le Souverain. Sur le plan organisationnel, verra le jour incessamment le Conseil national des technologies de l’information et l’économie numérique qui prendra en charge les questions de la cybercriminalité. Le Maroc installera également des organes qui se chargeront de la collaboration avec les autres pays en matière d’attaques numériques et de traçabilité des virus.
Enfin, ce ministère prévoit le lancement de campagnes d’information et sensibilisation auprès de l’administration, des PME et du grand public en vue de communiquer sur les risques de la cybercriminalité.