Prodigalité d’un côté et parcimonie de l’autre
-
Les oubliés de l'école marocaine
-
Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
-
La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
-
Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
Mardi, 13 juillet, lors d’une séance consacrée aux questions orales, Abdelhamid Fatihi, président du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers, s’en est chargé dans le cadre d’une interpellation.
Il a ainsi entamé son intervention par souligner que la décision de faire grève vendredi 16 juillet, prise par trois syndicats du secteur, à savoir la FDT, CDT et UMT, a pour objectif final la protection des deniers publics de cette institution au moment où cette dernière souffre énormément de manque de moyens à même d’assurer un meilleur service public.
Abdelhamid Fatihi a indiqué également que l’ire des postiers trouve sa justification dans la prodigalité exagérée de la Direction de Poste Maroc qui a décidé d’octroyer une enveloppe de 4.330.000 dh, sans raisons objectives et sans respect des procédures en vigueur, à 50 de ses cadres.
Tout en rappelant que les salaires de ces nouveaux pontes de la Poste qui dépassent de loin les salaires des parlementaires s’élèvent à 5,6 et 7 millions de centimes nettes, outre les primes annuelles, il a tenu à préciser que le chiffre d’affaires de cette institution ne dépasse pas 1 milliard 400 millions de dirhams. Ces gratifications octroyées à ces nouveaux cadres n'ont de justifications que le bon vouloir de la Direction générale. Ni productivité ni rendement ne sont en effet entrées en ligne de compte pour donner à chacun ce qui lui est dû. Particulièrement à ces milliers d'hommes en bleu qui s’acquittent de leur mission dans des conditions difficiles, dans les bureaux des postes ou dans des régions lointaines, sans lesquels nulle création de richesse n'aurait été possible au sein de Poste Maroc.
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour protéger les deniers publics. Poste Maroc et le Premier ministre ainsi que le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies sont appelés à intervenir pour recouvrer ces sommes et par là-même rendre justice à l’ensemble des postiers, a-t-il conclu.