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« Nous avons un dossier en béton et le droit nous a donné raison. Ce sont les 2/3 des membres du conseil national qui ont demandé, par écrit, la réunion de cette instance. Tant sur un plan juridique que politique, notre dossier est irréprochable. Le juge a écouté les arguments des deux parties. Il a examiné les documents produits par les uns et les autres. Il a eu le courage de trancher avec honnêteté », a déclaré à « Libération » Rachid Talbi Alami, président du groupe parlementaire du RNI à la Chambre des députés.
La défense de Mustapha Mansouri avait produit un jugement de première instance obtenu par celui qui était président du parti « Al Amal » statuant sur l’annulation d’un congrès extraordinaire qui l’avait destitué. Problème, les avocats de Salaheddine Mezouar ont, eux, présenté aux juges un jugement d’appel –et donc exécutoire- confirmant la destitution du leader éconduit par les militants.
A la fin de cette semaine, les 23 et 24 janvier, les quelque 800 membres du Conseil national tiendront leurs assises, forcément aux allures de congrès extraordinaire, dans la ville ocre.
Sauf rebondissement de dernière minute, le scénario est tout tracé. La destitution de Mustapha Mansouri sera alors prononcée et les militants porteront Salaheddine Mezouar, le ministre des Finances meneur du mouvement réformateur, à la tête du Rassemblement national des indépendants. Fin d’une époque ? La question se pose plus que jamais en attendant de voir à l’ouvrage les nouveaux dirigeants d’un parti qui tente de se débarrasser de son étiquette « made in administration ».
Si le sort de Mustapha Mansouri semble scellé, qu’en est-il par contre de son avenir politique alors que son fauteuil de président de la Chambre basse est remis en jeu à la session parlementaire d’avril prochain ? « Il ne nous a pas vraiment laissé le choix pour une sortie honorable comme cela se passe ailleurs avec la création d’un conseil des sages par exemple. Mansouri a rejeté toutes les tentatives d’accord, voulant placer la bataille sur le front du meilleur gagne », répond un agitateur en vue du courant des réformateurs.
Le président du RNI s’est en tout cas battu jusqu’au bout, refusant de s’avouer vaincu… sans autre forme de procès mais tout en s’agrippant aux oripeaux du leadership. Va-t-il aujourd’hui accepter sa destitution ? C’est tout le mystère qui va planer jusqu’au communiqué final des assises de Marrakech. En attendant le générique de fin d’un mauvais feuilleton politique.