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La commission nationale qui a veillé aux préparatifs de ce congrès, a souligné dans son document de travail que le secteur culturel est le parent pauvre dans la stratégie du gouvernement, que ce soit en termes de soutien à la politique culturelle dans différents domaines de création artistique, de sauvegarde et de préservation du patrimoine, ou au niveau financier et de la qualification des ressources humaines.
L’état de la chose culturelle au Maroc n’est nullement rassurant, pire la situation se trouve en pleine crise qui appelle à une réflexion approfondie à même de la redresser à travers la création d’une alternative syndicale capable de satisfaire les revendications, de défendre les intérêts et les droits des concernés et de participer effectivement à l’élaboration de la politique culturelle au Maroc.
La Fédération démocratique du travail est- elle en mesure de jouer ce rôle dans ce secteur ? On peut le confirmer, souligne la commission préparatoire, à une seule condition : procéder à l’examen des départements du secteur culturel et au diagnostic de ses problèmes et contraintes, et faire des projections d’avenir à travers la participation concrète et la critique responsable.
De ce fait, indique la commission préparatoire, il paraît très important de créer une commission pour élaborer un document de travail d’encadrement, un organe au niveau régional que ce soit au sein de du ministère ou dans un autre établissement culturel (Bibliothèque nationale), organiser une journée d’étude sur « Le secteur de la culture et la gestion des ressources humaines ». Outre ces actions, la commission préparatoire estime qu’il est nécessaire de solutionner les dossiers en suspens des employés et des cadres du ministère et de réunir les données de chaque catégorie travaillant dans le secteur (ingénieurs, conservateurs, enseignants artistiques, techniciens, etc).
Le choix de travailler sur le front syndical est dicté par l’importance du rôle joué par les ressources humaines, rôle qui n’a pas été exploité comme il se devait.