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Les fonctionnaires du secteur de la Justice observeront, jeudi et vendredi 26 et 27 mars, une grève générale préventive. Ils comptent également débrayer deux jours par semaine dont les dates seront annoncées ultérieurement. C'est en tout cas ce qu'a déclaré, par le biais d'un communiqué, le Syndicat démocratique de la Justice, affilié à la FDT.
Cette décision a été prise par le Bureau national du Syndicat lors d'une réunion d'urgence tenue lundi à Rabat et consacrée à l'examen des derniers développements relatifs, notamment au versement des indemnités des greffiers.
Selon ledit communiqué, le Bureau national du SDJ impute la responsabilité au ministère de la Justice quant à la situation actuelle dans le secteur qui, pourtant, s'est engagé à déployer des efforts pour accélérer le rythme du travail et partant faire bénéficier le personnel de la Justice de ses indemnités, un acquis pour lequel il a mené plusieurs luttes.
Après avoir épuisé toutes les voies et démarches aux niveaux local et régional pour trouver une issue à ce dossier, et constaté par deux fois le désengagement du gouvernement pour débloquer les indemnités du personnel concerné, le Syndicat est en droit de déclencher ce débrayage, nous a déclaré le secrétaire général du SDJ, Abdessadek Essaidi.
Revenir sur ses décisions est une attitude irresponsable et rend confuse, encore plus, la situation marquée par plusieurs dysfonctionnements entre les ministères de la Justice, des Finances et la Direction des impôts, ce qui n'augure rien de bon, a-t-il ajouté.
Dans le même cadre du suivi de la situation déplorable que vit le personnel de la Justice, une réunion ordinaire du Conseil national du SDJ se tiendra samedi prochain à Rabat.
Au cours de cette rencontre, plusieurs problèmes seront débattus, notamment le statut de la fonction, l'évaluation des actions relatives au versement des indemnités et aux autres questions organisationnelles.
Pour ce qui est du cahier revendicatif, les décrets d'indemnisation, du statut de la fonction, la situation des greffiers, l'Association des œuvres sociales qui connaît plusieurs dysfonctionnements ... autant de points qui nécessitent d'être repensés. L'élaboration d'une Charte nationale s'impose pour redynamiser le secteur, et assurer des services de qualité dans un climat sain, a été constamment revendiqué par le SDJ, en vue de faire respecter la dignité des greffiers et s’opposer à quiconque ou à toute institution qui oserait porter atteinte à la fonction de cette catégorie du secteur de la justice.