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Le collectif des partis politiques, syndicats et associations à Khénifra dont la section locale de l’USFP, ont exprimé leur indignation devant la bastonnade dont la responsabilité, selon les participants et les slogans scandés lors de cette manifestation, incombe au gouverneur de la province qui avait donné ses directives aux forces de l’ordre d’intervenir et de disperser les participants à la manifestation du 16 mai.
Qualifié de disciple du tristement célèbre Driss Basri, le gouverneur de la province a été également condamné pour sa vision du développement de la ville et de la province. Le collectif qui a pris cette initiative, a tenu à rappeler que malgré les conseils prodigués par les différents responsables sécuritaires, l’intervention était musclée face à un sit-in pourtant pacifique qui réclamait de mettre toute la lumière sur la disparition de Mostapha Hamzaoui.
Le collectif a par ailleurs, précisé que la nomination du gouverneur de Khénifra par le Souverain dans des circonstances un peu particulières suite au limogeage de son prédécesseur, ne lui donne aucunement le droit de porter atteinte aux droits humains ni d’abuser de son pouvoir.
Les participants qui ont été rejoints par de nombreux citoyens, ont également vivement condamné les « critiques » faites à maintes reprises par le premier responsable provincial à la presse locale lors de réunions officielles et estiment que cet acte est grave, car il porte atteinte à l’un des droits fondamentaux de l’être humain, à savoir le droit d’expression.
Samedi 30 mai, les ouvriers de la commune qui ont été privés de leurs salaires ont observé aussi un sit-in pour protester contre la complicité des autorités locales avec le président de municipalité. Ils ont également mis à l’index le comportement du premier responsable provincial.