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Aziz Tifnouti, président du RTCMA et secrétaire général adjoint de la Fédération Royale marocaine de tennis. Membre actif à la FRMT, il est un inconditionnel du
travail de fond pour
émanciper la petite balle jaune. Expérimenté et réaliste, il a su faire du RTCMA un club
structuré qui a pu organiser des Challenges et des Futures et pourquoi pas un Grand Prix ATP, comme il l’exprime dans
cet entretien en marge
du Grand Prix Hassan II.
Libé : Que peuvent apporter les tournois internationaux tels les Challenges, Futures ainsi que les Grand Prix au tennis national ?
Aziz Tifnouti : Beaucoup de choses certainement et à plusieurs niveaux. Vous savez, il y a longtemps que nos joueurs manquaient de moyens et de manifestations pour intégrer le circuit international de tennis. Aujourd’hui, le tennis vient à eux. Il est là ! L’organisation des Challenges et des Futures ainsi que le Grand Prix Hassan II permettent à nos joueurs de se mesurer aux grandes raquettes et d’acquérir dans leur pays une expérience internationale.
Justement les grandes raquettes, c’est également les dotations et le Challenge de Marrakech n’est que quatrième à ce niveau avec 125.000 dollars. Est-ce suffisant ?
Bien sûr que non ! Nous œuvrons à faire augmenter cette somme et améliorer notre Challenge avec l’appui des autorités locales et des conseils élus et bien entendu l’apport indispensable de la Fédération .Il n’en reste pas moins que le Challenge de Marrakech a connu un grand succès cette année tant au niveau organisationnel que technique avec des joueurs de haut niveau. Certes, on est déçu puisque dans le tableau final il n’y avait pas de Marocains. Nous avons une nouvelle équipe fédérale qui a initié un plan pour émanciper la petite balle jaune et aller de l’avant. Il faut donc que les clubs en profitent. Pour toutes ces raisons, nous sommes sûrs que notre Challenge s’améliorera dans les années à venir.
Sachant que le Tournoi Hassan II a commencé à Marrakech en 1984, est-ce que vous ne nourrissez pas l’ambition de récupérer ce Grand Prix ?
On aimerait bien récupérer un prestigieux Tournoi qui avait débuté chez nous à Marrakech. Mais on ne vit pas seulement de souhait, on y travaille pour réaliser le vœu de beaucoup de Marrakchis. Avec le wali, les élus et la Fédération, on est en train de voir quelle est la meilleure manière d’atteindre cet objectif. Il est clair que l’infrastructure actuelle répond aux normes internationales mais nécessite une amélioration. Il ne faut pas oublier que Marrakech a abrité ce Tournoi cinq ans de suite et que cette manifestation a été transférée à Casablanca en raison d’une infrastructure défaillante à l’époque. Actuellement, nous disposons d’une infrastructure adéquate.
En tant que membre fédéral et président de club, êtes-vous satisfait du niveau du tennis national ?
Satisfait, non ! On aspire toujours à mieux ! Néanmoins, je crois que nous sommes sur la bonne voie pour une véritable émancipation de la petite balle jaune. A travers d’abord le plan de la Fédération qui sera réalisé en partenariat avec le ministère de tutelle. Les clubs bénéficieront de bourses pour leurs meilleurs éléments pour faire des études et poursuivre leurs entraînements ; c’est ce qu’on appelle sport /études. Si on veut former des champions et avoir de meilleurs résultats, il faut plus d’entraînements. On créera en partenariat entre la fédération, le ministère de l'Enseignement et le ministère de tutelle, des lycées-pilotes à cet effet dans chaque ville avec des classes à vocation sportive et où l’élève aura l’occasion de s’entrainer cinq heures par jour. En somme à la Fédération, on est confiant pour l’avenir du tennis national.
travail de fond pour
émanciper la petite balle jaune. Expérimenté et réaliste, il a su faire du RTCMA un club
structuré qui a pu organiser des Challenges et des Futures et pourquoi pas un Grand Prix ATP, comme il l’exprime dans
cet entretien en marge
du Grand Prix Hassan II.
Libé : Que peuvent apporter les tournois internationaux tels les Challenges, Futures ainsi que les Grand Prix au tennis national ?
Aziz Tifnouti : Beaucoup de choses certainement et à plusieurs niveaux. Vous savez, il y a longtemps que nos joueurs manquaient de moyens et de manifestations pour intégrer le circuit international de tennis. Aujourd’hui, le tennis vient à eux. Il est là ! L’organisation des Challenges et des Futures ainsi que le Grand Prix Hassan II permettent à nos joueurs de se mesurer aux grandes raquettes et d’acquérir dans leur pays une expérience internationale.
Justement les grandes raquettes, c’est également les dotations et le Challenge de Marrakech n’est que quatrième à ce niveau avec 125.000 dollars. Est-ce suffisant ?
Bien sûr que non ! Nous œuvrons à faire augmenter cette somme et améliorer notre Challenge avec l’appui des autorités locales et des conseils élus et bien entendu l’apport indispensable de la Fédération .Il n’en reste pas moins que le Challenge de Marrakech a connu un grand succès cette année tant au niveau organisationnel que technique avec des joueurs de haut niveau. Certes, on est déçu puisque dans le tableau final il n’y avait pas de Marocains. Nous avons une nouvelle équipe fédérale qui a initié un plan pour émanciper la petite balle jaune et aller de l’avant. Il faut donc que les clubs en profitent. Pour toutes ces raisons, nous sommes sûrs que notre Challenge s’améliorera dans les années à venir.
Sachant que le Tournoi Hassan II a commencé à Marrakech en 1984, est-ce que vous ne nourrissez pas l’ambition de récupérer ce Grand Prix ?
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