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Cette approche conforte l’engagement du Maroc dans le projet d’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara, projet qui, a-t-il dit, se présente comme une solution réaliste et définitive, basée sur une démarche qui bénéficie d’un large soutien de la part de la communauté internationale et consacre la volonté ferme du Maroc d’avancer vers la clôture définitive de ce dossier qui a suffisamment duré, favorisant le développement du Maghreb, facteur indispensable à l’épanouissement de la culture des droits de l’Homme dans la région.
Le ministre a mis en exergue, par la même occasion, les avancées majeures réalisées par le Maroc sur la voie de la consolidation des droits civils et politiques comme pour les droits économiques, sociaux et culturels et les droits catégoriels.
M. Radi a souligné, dans ce même contexte, que le Maroc poursuit l’application de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par SM le Roi Mohammed VI en 2005, pour lutter contre la précarité et la marginalisation, et l’adaptation, au plan institutionnel, de son infrastructure par l’engagement d’une politique d’ouverture de bureaux régionaux du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme et de Diwan al Madhalim (Ombudsman).
Le domaine législatif a également connu ces dernières années une dynamique importante, qui se poursuit au même titre que le développement notable du tissu associatif et des débats sur les grands thèmes d’intérêt national qui l’accompagne, a dit le ministre, évoquant notamment la création de la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion et l’institutionnalisation de la lutte contre la corruption.
M. Radi a, en outre, insisté sur l’attention particulière que le Maroc accorde à la situation de l’enfant et la multitude de mesures prises à cet effet pour assurer sa protection.
Il a, d’autre part, mis en relief la place importante que la situation de la femme occupe dans la politique et les programmes du gouvernement, concrétisant la volonté de garantir au mieux à la femme la pleine jouissance de tous ses droits.
Il a mis l’accent à ce propos sur l’annonce par SM le Roi, le 10 décembre dernier, de la levée des réserves sur la Convention de l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la ratification de la Convention internationale sur la protection des personnes handicapées et la préservation de leur dignité et sur l’engagement du Royaume à poursuivre la coopération et le dialogue constructif avec les instances internationales œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme.
Le ministre a évoqué, au chapitre de l’éducation aux droits de l’Homme, la mise en place des plans stratégiques pour l’éducation et la sensibilisation en la matière, notamment l’élaboration d’un programme national visant l’intégration des principes des droits de l’Homme dans les cursus de formation des catégories en relation quotidienne avec l’application de la loi, ainsi que le lancement du Plan d’action national pour la démocratie et les droits de l’Homme (PANDDH).