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Une rumeur peut prendre des proportions considérables, surtout si elle est diffusée par un journal américain online... Depuis le 11 janvier, Mark Zuckerberg en a fait l’amère expérience. En effet, le Weekly World News a écrit un papier annonçant la fermeture de Facebook prévue pour le 15 mars prochain. Dès lors, l’annonce a été lue et reprise par des milliers de personnes, essentiellement par des anglophones, comme l’explique 01.net.
L’article rédigé par le site humoristique est pourtant absurde. L’auteur prétend avoir rencontré le célèbre fondateur du réseau social dans une conférence de presse et lui attribue des citations aberrantes, comme lorsqu’il explique pourquoi il veut clôturer sa communauté interactive : “Facebook est devenu hors de contrôle et le stress provoqué par le management de mon entreprise a ruiné ma vie. J’ai besoin de mettre un point final à toute cette folie”. Un utilisateur aurait alors réagi avec aplomb à cette nouvelle : “Je passais dix heures par jour sur Facebook, que vais-je faire de tout ce temps libre ?”.
Les journalistes ont poussé le vice jusqu’à mettre en ligne une pétition contre la décision de Mark Zuckerberg et de ses collaborateurs. Le comble est qu’elle a été signée par 63 000 personnes ! Autant d’internautes bernés révèle l’immense crédulité des gens et laisse même perplexe... D’autant plus que le Weekly World News est la réplique du journal français Infos du Monde, publiant volontairement des nouvelles imaginaires et décalées. Une histoire, donc, qui apprendra aux internautes de vérifier leurs sources avant d’alimenter les nouvelles formes virtuelles des “bruits de couloir”.
Punition
Depuis des années, la Belgique est empêtrée dans une querelle à la fois politique, régionale, économique et linguistique entre la Wallonie, où l’on parle français, et la Flandre, qui est néerlandophone. Conséquence, il existe parfois de vives tensions entre ces deux communautés, et une école de la ville de Jette, située dans la banlieue nord de Bruxelles, en a visiblement rajouté une couche. En effet, elle a décidé de sanctionner les enfants parlant français au sein de l’établissement !
Comme le relaie le site de La Dépêche, les enfants doivent s’exprimer uniquement en néerlandais au collège Saint-Pierre de Jette. S’ils sont surpris en train de parler français trois fois dans l’année, ils héritent d’heures de colle et doivent assister à un cours de langue, explique la chaîne de télévision belge VTM. Et forcément, cela fait polémique. “Ce n’est pas juste”, explique un parent d’élève qui ne voit pas le bien-fondé de cette mesure. Pour la directrice de l’établissement, Veronique Vanhercke, c‘est plutôt une façon d’encourager les enfants à apprendre une nouvelle langue : “Nous ne le voyons pas comme une punition”.