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Cette étude effectuée dans quinze pays par Michael Ehrmann, économiste à la BCE, et David-Jan Jansen, son collègue à la Banque des Pays-Bas, montre que le nombre de transactions baisse de 45% lors des matches concernant l’équipe nationale des traders, tandis que le volume est plus que divisé par deux.
“Nous en concluons que les marchés suivent davantage ce qui se passe sur le terrain de football que ce qui se passe sur le terrain des transactions”, écrivent les deux rapporteurs.
“Nous avons découvert que l’activité de marché se situait déjà nettement en dessous de la moyenne juste avant le coup d’envoi du match et restait toujours en deçà de la norme pendant les 45 minutes suivant la fin de la rencontre”, ajoutent-ils.
Lorsque le match ne concerne pas l’équipe nationale, le volume des transactions n’en baisse pas moins de 25%.
L’étude a porté sur les marchés boursiers de quinze pays qualifiés pour la Coupe du monde 2010: Angleterre, Allemagne, France, Italie, Espagne, Argentine, Brésil, Chili, Danemark, Mexique, Pays-Bas, Portugal, Afrique du Sud, Suisse et Etats-Unis.
Avec une baisse de 83% de l’activité, les traders chiliens apparaissent comme étant les plus fanatiques. Deux autres pays d’Amérique du Sud figurent dans les six premiers, l’Argentine (-72%) et le Brésil (65%).
L’impact est moins fort en Europe avec une chute en moyenne de 29%, les traders danois, anglais et italiens s’avérant les plus accros au ballon rond.