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![Insolite : Des verres anti balles Insolite : Des verres anti balles](https://www.libe.ma/photo/art/default/4951758-7391812.jpg?v=1353588247)
Lors des essais, les chercheurs ont pu tirer trois minuscules balles de calibre 9 millimètres contre le verre en question. Celui-ci a effectivement stoppé les balles. Selon le scientifique Ned Thomas, le verre “serait un matériau semblable à un pare-brise blindé”. Hwang Jae-Lee, lui aussi chercheur à l’université Rice, ainsi qu’une équipe de la MIT (institut spécialisé dans la recherche nanotechnologies pour les soldats), ont aussi participé à la découverte du matériau. Selon eux, “il fallait rendre le verre plus imperméable à la déformation ou à une fissure. Et aujourd’hui, le résultat que donne l’armure est meilleur, il est plus résistant, plus léger pour les soldats et la police, mais encore pour la protection des matériaux sensibles qui sont soumis à de petits objets en mouvement rapide, tels que les avions et les satellites.”
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs étaient à la recherche d’un matériau semblable, mais aussi complexe que le polyuréthane, qui est à leurs yeux le seul matériau en mesure d’arrêter une balle de 9 mm, et de l’absorber en scellant son entrée. Ces chercheurs ont réussi à combiner d’excellents matériaux comme le Polystyrène, le polydiméthylsiloxane, et les copolymères diblocs avec deux méthodes différentes. L’équipe a ainsi réussi à franchir la section de la structure afin de déterminer la profondeur des balles, et en fonction de leur étude, les couches ont montré la capacité du verre à se déformer sans se rompre.
Lorsqu’un projectile pénètre le verre, le point d’entrée fond en liquide afin de permettre à la balle d’avancer légèrement. Après une entrée suffisante de la balle dans le verre, le liquide qui avait fondu durcit et scelle ainsi le projectile une fois pour toutes. Après analyse, “il n’y a pas de dommages macroscopiques, le matériau n’est pas fissuré, il n’a pas craqué”, commente Ned Thomas à un journaliste américain.”Les couches racontent l’histoire de l’évolution de la pénétration du projectile et nous permet de comprendre les mécanismes à l’échelle nanométrique”, conclut-il.