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Le risque de faire un AVC ne serait pas comparable avec les personnes ayant abandonné volontairement leur emploi.
Les experts pensent que le stress expliquerait cette différence. On sait en effet que le stress augmente les risques cardiaques. Le stress au travail serait responsable de 3.500 infarctus chaque année en France.
Sur les 13.000 volontaires suivis pendant 20 ans par les chercheurs américains, 1.000 infarctus ont été signalés. Parmi les critères pris en compte par les chercheurs : le tabac, l’obésité, le manque d’exercices, l’hypertension ou encore le diabète. Indépendamment de ces facteurs de risque bien connus, les chercheurs ont constaté que la perte de son emploi rendait plus vulnérable au risque de faire un infarctus.
“Perdre son emploi peut être très stressant, explique le Dr Linda George, de la Duke University en Caroline du Nord (Etats-Unis). Mais nous ne savons pas précisément comment le stress qui en découle augmente le risque cardiovasculaire. C’est un domaine de recherche que nous devons encore explorer”.
Comment limiter les risques ? Une personne qui perd son travail et se trouve subitement au chômage a intérêt à “rester active physiquement et s’engager mentalement”, conseille l’étude. C’est la clé pour se maintenir en”forme”. Les chercheurs donnent quelques pistes : “Travailler à la maison; suivre une nouvelle formation, s’engager dans une association, aider un voisin, faire de l’humanitaire, jardiner”.