-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
-
Au salon CES, la bataille des lunettes connectées fait rage
-
Agent révoqué pour avoir reçu une tronçonneuse en pot-de-vin
-
Le coût des catastrophes naturelles exceptionnellement élevés l'an dernier
-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
En 2007, les États riverains s'étaient engagés à mettre en oeuvre des mesures visant à rendre la mer Baltique plus propre d'ici 2021, et ainsi tenter de la sauver de la pollution. Mais "leurs efforts pour mettre en place un programme commun d'actions pour sauver la mer Baltique sont très en retard et les dates butoirs sont encore repoussées", déplore le WWF dans un communiqué.
La mer Baltique, reliée à la mer du Nord par le détroit de l'Oeresund entre le Danemark et la Suède, souffre d'eutrophisation due à un apport excessif en nutriments et en matières organiques biodégradables issus de l'activité humaine. Cet excès de nutriments, provenant principalement des phosphates contenus dans les détergents et les engrais, se traduit par une surproduction d'algues.
Les États s'étaient engagés via un plan d'actions en faveur de la Baltique, mais aujourd'hui le Fonds mondial pour la nature constate que des mesures comme le simple remplacement des phosphates des détergents ont été remises à plus tard dans la majorité des pays bordant la Baltique.
Les ministres de l'Environnement des neuf pays qui entourent la mer Baltique se sont réunis jeudi à Moscou pour discuter de son état, et WWF espère qu'ils s'accorderont à tenir les nombreux engagements qu'ils semblent avoir abandonnés à ce jour.