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Organisée par la Fondation ONA, cette exposition « se joindra à la quatrième édition de la manifestation « La Nuit des Galeries », escapade nocturne qui aura lieu le 16 septembre 2009 pour favoriser et multiplier les rencontres avec l’art, à l’instar des autres espaces participants », soulignent les organisateurs. Qui invitent le public à découvrir l’union de deux univers plastiques uniques, à travers cet itinéraire artistique décliné sous le titre de : «I Mage ». Et à se laisser transporter par la poésie du geste artistique et la légèreté des installations.
Entre Ahmed Hajoubi et Azzedine Baddou, le voyage se fait d’une présence à l’autre à coup de mages, de visages, de voiliers et d’humeurs incertaines. Un lien énigmatique unit ces deux artistes : « imaginaire, imagination et image déversant dans des éléments originels. En expérimentant le signe, Hajoubi nous embarque à bord du souvenir du premier voyage. En écho, Baddou réinvente la pierre et brosse, en présences nébuleuses sur la toile, de curieuses rencontres », explique-t-on à la Villa des arts.
Né à Guercif en 1972, Ahmed Hajoubi a fait son apprentissage à l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan. C’est en 1994 que sa facture se révèle par l’utilisation de pigments et de matériaux naturels afin de tracer en profondeur ce qu’il appelle « la cicatrice des villes ». Ses travaux actuels sont une composition poétique entre des peintures inspirées des gravures rupestres primitives et de légères installations de petits bateaux en papier. Véritable voyage de la mémoire dans les sentiers du signe.
Natif de Rabat en 1957, Azzedine Baddou est un architecte de formation qui a suivi ses études à l’Ecole spéciale d’architecture de Paris. Passionné de différentes techniques de création, Baddou s’est d’abord intéressé à la photographie avant de pousser l’inspiration plus loin et de s’orienter vers l’Art Récup et la peinture. Sa démarche laisse voir un intérêt particulier pour la récupération : une production réalisée à partir de galets recueillis au gré des chemins empruntés et qu’il transforme en présences cocasses et en personnages intrigants. En peinture Azzedine Baddou nous offre à voir ce qu’il appelle des « scènes » : séquences plastiques de formes presque humaines qui prennent naissance avec le geste instantané de l’artiste. Entre peintures et installations burlesques, Azzedine Baddou inscrit le regard à mi-chemin entre profondeur et légèreté.
Le vernissage de l’exposition, qui aura lieu mardi 21 juillet à partir de 19h, sera précédé d’une rencontre avec la presse à 17h à la Villa des Arts de Rabat
Du 21 juillet au 30 septembre 2009
La Villa des Arts de Rabat.