Autres articles
-
Salah Bourdi : Depuis sa création en 2014, le Cercle Eugène Delacroix milite activement pour la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Moussaoui Ajlaoui : Le comble de l’absurdité, c’est que l’Algérie a deux voix au sein de l’UA, la sienne et celle du polisario qui ne prend jamais le contrepied de son mentor algérien
-
Patrizia d'Antonio : L’écrivain humaniste Alberto Manzi, une figure exceptionnelle qui symbolise à la fois l’éducation, l’unité linguistique et l’humanisme
-
Derguene Mbaye : Les pays africains peuvent beaucoup apprendre de l’expérience du Maroc en matière d'intelligence artificielle
-
Salwa Harif : «La cybersécurité est désormais une préoccupation partagée au Maroc»
Libé: Comment jugez-vous le dernier remaniement ministériel ?
Hassan Tarik : Ce remaniement pourrait avoir différentes lectures. En général, il ne répond pas aux problématiques réelles que connaît la scène politique de notre pays. Par ailleurs, il ne répond pas à la crise politique que traverse le Maroc depuis les législatives de 2007. Une crise qui s'est accentuée avec les communales de 2009. Je pense que le Maroc a besoin d'une réaction politique forte, ainsi que des réformes politique et institutionnelle à même de redynamiser l'action politique. Les politiciens et la gauche s'attendent à des réformes concrétes.
Est-ce que ce remaniement va rapprocher l'USFP du PJD ?
Cette analyse a été mentionnée par la presse au Maroc. Je n'y adhère pas. Entre l'USFP et le PJD il y a eu ce qu'on peut appeler une normalisation qui a donné lieu à des ententes électorales dans plusieurs villes. Je pense que ce remaniement ne peut en rien influer négativement sur cette normalisation qui est désignée aujourd'hui comme rapprochement entre ces deux partis. Je pense que ce rapprochement est né d'un nombre d'expériences locales concrètes.
La sortie de Abdelouahed Radi du gouvernement signifiera-t-elle qu'il vaquera à restructurer le parti et à renforcer son organisation ?
Cette sortie fait suite à l'esprit du débat qui s'est déroulé lors du 8ème congrès du parti. Ce congrès a connu un débat animé sur la question de l'incompatibilité entre les responsabilités ministérielles et celles au sein des structures de décision du parti, en particulier au niveau du secrétariat général. Il faut se rappeler également que Radi avait présenté sa demande pout quitter son poste ministériel. Aujourd'hui il a reçu une réponse favorable. Cela est très important dans la mesure où l’on constate au sein du parti une nouvelle culture politique basée sur l'éthique. C'est une culture qui ne considère pas les postes de leadership comme des postes de transit avant l'accès aux responsabilités officielles. Ceci est important aussi parce qu'il introduit et favorise une culture organisationnelle fondée sur l'incompatibilité entre les tâches. Ce sujet sera traité amplement lors du prochain séminaire organisationnel national de l'USFP.
La presse au Maroc a signalé ces derniers temps qu'il y a un rapprochement entre l'USFP et le PAM. Est-ce qu'il s'agit d'une future alliance électorale des échéances de 2012 ?
Les décisions du parti sont claires à ce niveau. Les discussions, textes et la déclaration du 8ème congrès affirment que le cercle de nos alliances est composé de la Koutla et de la gauche. Cela a été décidé par les Ittihatdis. Bien sûr, le dialogue avec tous les acteurs politiques est souhaitable, mais s'agissant des alliances, notre congrès a décidé de respecter ses orientations majeures.
Hassan Tarik : Ce remaniement pourrait avoir différentes lectures. En général, il ne répond pas aux problématiques réelles que connaît la scène politique de notre pays. Par ailleurs, il ne répond pas à la crise politique que traverse le Maroc depuis les législatives de 2007. Une crise qui s'est accentuée avec les communales de 2009. Je pense que le Maroc a besoin d'une réaction politique forte, ainsi que des réformes politique et institutionnelle à même de redynamiser l'action politique. Les politiciens et la gauche s'attendent à des réformes concrétes.
Est-ce que ce remaniement va rapprocher l'USFP du PJD ?
Cette analyse a été mentionnée par la presse au Maroc. Je n'y adhère pas. Entre l'USFP et le PJD il y a eu ce qu'on peut appeler une normalisation qui a donné lieu à des ententes électorales dans plusieurs villes. Je pense que ce remaniement ne peut en rien influer négativement sur cette normalisation qui est désignée aujourd'hui comme rapprochement entre ces deux partis. Je pense que ce rapprochement est né d'un nombre d'expériences locales concrètes.
La sortie de Abdelouahed Radi du gouvernement signifiera-t-elle qu'il vaquera à restructurer le parti et à renforcer son organisation ?
Cette sortie fait suite à l'esprit du débat qui s'est déroulé lors du 8ème congrès du parti. Ce congrès a connu un débat animé sur la question de l'incompatibilité entre les responsabilités ministérielles et celles au sein des structures de décision du parti, en particulier au niveau du secrétariat général. Il faut se rappeler également que Radi avait présenté sa demande pout quitter son poste ministériel. Aujourd'hui il a reçu une réponse favorable. Cela est très important dans la mesure où l’on constate au sein du parti une nouvelle culture politique basée sur l'éthique. C'est une culture qui ne considère pas les postes de leadership comme des postes de transit avant l'accès aux responsabilités officielles. Ceci est important aussi parce qu'il introduit et favorise une culture organisationnelle fondée sur l'incompatibilité entre les tâches. Ce sujet sera traité amplement lors du prochain séminaire organisationnel national de l'USFP.
La presse au Maroc a signalé ces derniers temps qu'il y a un rapprochement entre l'USFP et le PAM. Est-ce qu'il s'agit d'une future alliance électorale des échéances de 2012 ?
Les décisions du parti sont claires à ce niveau. Les discussions, textes et la déclaration du 8ème congrès affirment que le cercle de nos alliances est composé de la Koutla et de la gauche. Cela a été décidé par les Ittihatdis. Bien sûr, le dialogue avec tous les acteurs politiques est souhaitable, mais s'agissant des alliances, notre congrès a décidé de respecter ses orientations majeures.