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Les trois accusés, assistés par 15 avocats, ont nié tous les chefs d’inculpation retenus contre eux, confirmant que la raison de leur présence à la gare de Sidi El Aïdi était de prendre le train pour Khouribga et non d’occuper cet espace et bloquer le trafic ferroviaire.
Au cours de l’audience, le président de la Cour a brandi comme preuve des photographies montrant les mis en cause occuper la gare ferroviaire. Ce qui a été aussitôt nié par les trois inculpés qui ont tenu à préciser que lesdites photos sont anciennes et ne concordent pas avec les évènements de jeudi pour lesquels ils sont jugés.
Dans sa plaidoirie, l’un des avocats a souligné que l’arrestation des trois activistes revêtait une approche sécuritaire, du fait que la Constitution garantit à tous les Marocains le droit de la libre circulation. Lesdits activistes ont été empêchés d’aller à Khouribga et les responsables de la gare ont refusé de leur octroyer des tickets de train, les sommant à prendre celui à destination de Settat.
Par ailleurs, les avocats des inculpés se sont interrogés sur le bien-fondé des promesses tenues par le wali de la région de Chaouia-Ouardigha et le gouverneur de la province de Settat qui s’étaient engagés à trouver des solutions à ces chômeurs bien avant la fin du mois d’août dernier.
Les avocats ont récusé toutes les accusations retenues contre leurs clients, demandant au tribunal leur acquittement pur et simple.
Par ailleurs, le procureur a soutenu lors de son réquisitoire que les charges retenues contre les mis en cause sont avérées, demandant par là même l’exécution des jugements en conformité avec les articles de poursuite, contestés d’ailleurs par la défense.
En marge de ce procès, le Groupe d’intégration des chômeurs de Settat a organisé un sit-in de protestation devant le tribunal de première instance de la ville, au cours duquel les manifestants ont scandé des slogans dénonçant la politique suivie en la matière par le chef du gouvernement.