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Plus tard dans la journée, la dépouille calcinée d’un adulte, qui pourrait être celle du père des victimes, a été retrouvée par les pompiers dans les décombres, a déclaré le procureur adjoint de Strasbourg, Claude Palpacuer.
Mais vu l’état du cadavre, il était “impossible de l’identifier dans l’immédiat”, a-t-il ajouté. Les trois soeurs: Sabrina, 5 ans, Narjiss, 11 ans, et Nivine, 13 ans, “présentaient des blessures mortelles portées à l’arme blanche au niveau de la gorge”, a précisé le magistrat.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’incendie serait volontaire, plusieurs départs de feu ayant été constatés, et la piste privilégiée est celle du drame familial, même si “aucune hypothèse n’est écartée”, a ajouté M.Palpacuer.
Les parents étaient séparés depuis août dernier et les trois filles qui vivaient avec leur mère, étaient venues passer les fêtes du Nouvel An avec leur père, C. Mesbah. La maman a été entendue par la police judiciaire de Strasbourg.
Le maire d’Haguenau, Claude Sturni, a, de son côté, évoqué “un drame familial”, lié à une “tragédie de la séparation”.
“Les enfants ont été trouvées mortes dans la maison familiale que tout le monde pensait inhabitée”, a-t-il déclaré sur les ondes de +France Info+.
Le drame a été découvert par les pompiers, appelés pour éteindre un feu au premier étage de la maison appartenant à la famille Mesbah. Au cours de l’intervention, ils ont d’abord trouvé les corps calcinés des trois fillettes, avant de tomber, dans l’après-midi, sur le cadavre d’un homme.
Les analyses génétiques vont être effectuées pour déterminer si le quatrième corps est bien celui du père, précise-t-on de source judiciaire. La famille Mesbah vivait dans cette maison depuis la fin des années 1990, jusqu’à la séparation du couple en août dernier, selon les voisins.