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Récit : le directeur d’une société spécialisée dans les colles s’est retrouvé du jour au lendemain spolié de son lot de terrain d’une superficie de 1000 m2 , sis au quartier huppé de Gueliz à Marrakech. Les mis en cause sont au nombre de trois, un docteur en droit, un étudiant en deuxième année à la Faculté de droit et une tierce personne sans aucun niveau d’instruction. Afin de mener à terme leur forfait, ils se sont procuré de nouvelles identités après falsification des cartes CIN, se faisant passer pour les propriétaires de ce lot de terrain.
Une fois cette étape franchie, les accusés ont opté pour la falsification des documents concernant les registres de commerce, taxe, patente, statut, assemblée générale… Après avoir recouru à la conservation foncière pour obtenir le titre foncier, ils ont pu monter une société immobilière, habilitée à vendre ce lot de terrain, contre la somme de 24 millions de dirhams. Un prix bradé sachant que le prix réel du mètre carré dans ce quartier de la ville ocre avoisine les 40.000 dirhams.
Voulant récupérer l’argent de la transaction, les trois accusés ont embarqué dans leur arnaque un quatrième complice, un directeur d’agence bancaire à Casablanca afin qu’il leur facilite le transfert d’argent. Celui-ci aurait même filé à ces escrocs quelques tuyaux pour que l’ordre de virement soit effectué sans éveiller le moindre soupçon.
Sauf qu’ils ne sont pas allés jusqu’au bout de leur forfait, puisque la police, grâce aux photos, a pu relever la non concordance des identités. L’arrestation de ces arnaqueurs a eu lieu le 31 janvier. Ils ont été traduits en ce début de semaine en justice : les trois mis en cause en état d’arrestation et le banquier en liberté.