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"C'est faux. Toute personne qui utilise Facebook détient et contrôle le contenu et les informations qu'elle publie", ajoute-t-il.
Facebook répond ainsi à une vague de publications ces derniers jours sur les profils de ses utilisateurs. La formulation, variable selon la langue, comporte une déclaration du type: "En réponse aux nouvelles règles de Facebook, je déclare par la présente que mes droits d'auteurs s'appliquent à toutes mes publications personnelles", assortie de références à des textes légaux.
Des déclarations similaires étaient déjà apparues sur le réseau à la faveur de son entrée en Bourse en mai. Des sociétés de sécurité informatique comme Sophos avaient dès juin prévenu que l'information relayée était fausse. Mais la rumeur a été relancée par l'annonce, la semaine dernière, d'une série de changements dans les règles d'utilisation du réseau.
Faute de toucher aux droits d'auteur, ces changements posent des risques pour la confidentialité des données des utilisateurs, selon plusieurs organisations américaines de défense des consommateurs.
Elles reprochent à Facebook de supprimer une procédure introduite suite à une précédente polémique en 2009 et qui permettait à ses membres de voter sur des changements envisagés dans la politique du groupe.
Les organisations comme le CDC (Center for Digital Democracy) et l'Epic (Electronic Privacy Information Center) dénoncent aussi la volonté de "combiner les informations personnelles de Facebook et d'Instagram", une application de partage de photos rachetée en avril et gérée jusqu'ici indépendamment, ce qui "soulève des problèmes de protection des données".
Le CDC et l'EPIC demandent l'abandon des changements, tout comme une autre association, Consumer Watchdog, qui réclame dans le cas contraire des actions des régulateurs américains et européens.
Les associations font valoir que les nouvelles règles pourraient violer la législation européenne sur la protection des données, ainsi qu'un accord grâce auquel le groupe avait mis fin l'an dernier à des poursuites de l'autorité américaine de la concurrence (FTC).
Des associations de consommateurs de pays du nord de l'Europe l'ont déjà menacé la semaine dernière d'actions en justice s'il ne renonçait pas à des publicités jugées trop intrusives.
Facebook s'était notamment engagé à demander le consentement explicite de ses membres avant de partager certaines de leurs données.
A l'image d'autres géants de l'internet comme Google, le réseau est régulièrement critiqué pour sa gestion des données privées de ses membres. Mais les inquiétudes sont renforcées par son offensive actuelle pour trouver de nouvelles sources de revenus.
En cherchant ainsi à satisfaire les investisseurs, alors qu'à la Bourse son action cote toujours 30% sous son cours d'introduction de 38 dollars, Facebook s'expose aux critiques du milliard de membres qu'il tente de "monétiser".
Les données personnelles des utilisateurs et les informations sur ce qu'ils "aiment" ou partagent sur le site valent notamment de l'or pour les commerçants et les publicitaires.