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La Cour a, en outre, recommandé à l’OFPPT de renforcer ses mécanismes de veille sur le marché de l’emploi, notamment en dotant les centres de développement des compétences de moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission et en dynamisant les structures interfaces créées à travers les conventions passées avec les professionnels.
La Cour a également relevé que la plupart des établissements de formation qu’elle a visités ne procèdent pas rigoureusement au suivi de l’insertion de leurs lauréats pour proposer les formations les plus adaptées aux besoins du marché.
Concernant l’information et l’orientation des jeunes, la Cour des comptes a observé que les campagnes d’information menées annuellement au niveau des directions régionales et des établissements de formation se focalisent surtout sur les filières que ces structures dispensent à leur niveau sans pour autant donner davantage d’informations sur les autres filières du dispositif de l’OFPPT dans sa globalité et qui pourraient intéresser les jeunes ciblés par ces campagnes.
De plus, indique son rapport, les informations mises à la disposition des candidats pour le choix de la formation sont insuffisantes et les affiches, dépliants et fiches de métiers constituant les supports des campagnes d’information ne comportent pas de renseignements sur les possibilités d’insertion professionnelle pour améliorer le processus d’orientation.
La Cour a, en outre, relevé que la sélection et l’inscription des candidats retenus pour la formation dans certaines filières ne sont issus ni des listes des admis ni des listes d’attente. Ces candidats sont inscrits sur dossiers sans évaluation des pré-requis de la filière. Ces inscriptions sur dossiers sont autorisées par les directions régionales dans le seul but d’augmenter les effectifs et de satisfaire les filières déficitaires.
La Cour a, par ailleurs, demandé à l’OFPPT de veiller au respect de l’ensemble des référentiels cadrant les différentes filières pour assurer aux stagiaires une formation professionnelle de qualité et répondant aux besoins réels des secteurs économiques et recommandé à l’office de combler le besoin en formateurs pour les filières présentant un déficit, d’assurer une meilleure adéquation entre les profils des formateurs et les compétences requises par les filières à enseigner, de renforcer l’encadrement pédagogique et technique des formateurs et de prêter une attention particulière au vécu professionnel des formateurs et à leur formation continue.
La Cour des comptes a, de plus, recommandé à l’OFPPT de redresser les différents dysfonctionnements organisationnels relevés et ce, dans le cadre d’un projet de réorganisation global, cohérent et coordonné concrétisé par une modification de l’arrêté d’organisation en vigueur.