-
Renvoi massif de Belgique des migrants irréguliers marocains
-
L’USFP exprime sa satisfaction concernant le processus de révision du statut de la famille
-
Rencontre à Tanger sur la durabilité en perspective de la Coupe du Monde 2030
-
Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif : Une action soutenue sur le terrain malgré une situation sécuritaire difficile
-
Le CESE tient la 165ème session ordinaire de son Assemblée générale
Ceux qui tentaient de faire dans la réflexion rationnelle arguant que le temps ne le permettrait pas, le Togo devant affronter le Ghana aujourd’hui même, ont dû oublier que l’impossible n’est pas marocain et que, aussitôt dit aussitôt fait, un avion militaire pourrait bien atterrir en plein champ de jeu avec des joueurs gonflés à bloc, prêts à ne faire qu’une bouchée d’Essien et des siens.
Et, ce n’aurait pas été la première fois que l’on aurait réuni les joueurs à la toute dernière minute. Et dans l’impossibilité de «rapatrier» Lemerre, on a pensé à un certain Baddou Zaki, l’entraîneur fétiche de quelques plumes trop innocentes, mais le problème, est que celui-ci vient d’échouer lamentablement face à une étoile montante appelée Jamal Sellami et dont le seul tort est d’avoir accepté de faire partie d’un quatuor qui ne pouvait servir à quoi que ce soit. Benaciri, où est-ce qu’il est au fait ? Quant au chef Moumen et sous-chef Ammouta, même avec le FUS, ils n’y arrivent pas.
Et si on devait partir en Angola, ça aurait été avec n’importe qui. Et ce n’aurait pas été la première fois que l’on aurait confié notre sort au premier venu.
Mais si on devait partir, cela voudrait dire que le séisme ayant suivi l’humiliante élimination n’aurait plus lieu d’être. Il avait fallu donc rappeler Nawal El Moutawakil et inviter celui qui a pris sa place à consentir à potacher un peu plus, pour savoir qu’avant lui, il y a bien eu un ou une ministre du Sport, que la Fédération Royale marocaine de sport scolaire existe depuis qu’il était sur les bancs de l’école. Il a également fallu reprendre Hosni Benslimane et son équipe et permettre de la sorte à Ali Fassi Fihri de penser autrement le FUS pour en faire un club populaire, condition sine qua non pour qu’il devienne un club modèle.
Il aura ainsi fait ses preuves pour être mieux habilité à promettre à notre football un tout autre sort que l’eau et l’électricité qu’il gère avec un bonheur très très relatif …
Dommage. Ces obstinés de Togolais avec un certain Adémayor dont il n’y en a pas un seul spécimen dans tout ce Maroc exagérément fier de son football ont choisi de nous infliger une triple élimination. La première sur le terrain, la seconde suite à une fantasmagorique réserve allégrement rejetée par la méchante FIFA et la troisième en refusant de s’exécuter quand leur premier ministre a demandé de se retirer de cette 27ème CAN.
Dommage, on commençait à rêver.