![Entretien avec le président de l’Orchestre phillarmonique du Maroc Entretien avec le président de l’Orchestre phillarmonique du Maroc](https://www.libe.ma/photo/art/default/5899658-8789881.jpg?v=1380098170)
Autres articles
-
Mokhtar Chaoui : la vie écrite n’est rien d’autre qu’une compensation de la vie vécue
-
Abdelhak Anoun : Nous sommes devenus passifs dans notre imagination, réduits par là même à n’être plus que des consommateurs
-
Myriam Jebbor : L’écriture offre de la légèreté lorsque l’existence est douloureuse et de la profondeur quand tout paraît futile et superficiel
-
Abdellah Baïda : Rien n’est jamais tranché en matière de création littéraire
-
Soufiane Marsni : L’écriture est un condensé de vie dont on ne s’ennuie jamais
Homme d’affaires
et violoniste émérite
marocain, Farid
Bensaïd est
le président-fondateur
de l’Orchestre
phillarmonique du Maroc ainsi que de l’Ecole
internationale de musique et de danse de Casablanca et Rabat. Ingénieur
de formation, il crée
sa première société
à 24 ans.
Président-directeur général de Ténor
Group et musicien
remarquable, Bensaïd
a accepté de nous
accorder une
interview à propos
de la nouvelle
saison de l’Orchestre
philarmonique
du Maroc.
Libé : Vous êtes homme d’affaires mais également musicien. Comment conciliez-vous deux domaines qui peuvent être considérés comme diamétralement opposés?
Farid Bensaïd : Ce sont deux mondes différents mais tout à fait complémentaires en termes d’enrichissement. C’est un véritable choix que d’avoir deux métiers, beaucoup sont dans la même situation que moi. Ce n’est cependant pas une situation simple à vivre tous les jours.
Vous multipliez les actions en faveur des enfants (concerts “découverte de la musique classique”, aide aux enfants défavorisés...). Quel est leur impact?
Ces actions ont un impact spectaculaire. Lors des concerts pédagogiques et scolaires, il est aisé de constater que les enfants assimilent et en redemandent. Les salles sont toujours remplies. Les enfants apprennent avec facilité et peuvent s’imprégner de la musique pour toujours. C’est un âge où la compréhension est rapide, et ces démarches ont un très bon effet sur la maturité des enfants.
L’OPM est composé de 80 musiciens en plus des invités, cela représente un budget conséquent. Ainsi, comment l’orchestre parvient-il à se financer?
L’orchestre reçoit quelques subventions publiques, mais la plus grande partie de ces subventions est privée. L’OPM connaît deux types de partenaires : soit les événements sont dédiés à un partenaire qui se les approprie, soit le partenaire finance les charges fixes (cela peut alors être une entreprise publique ou privée). Il y a 80 musiciens avec un salaire, et cela représente un budget important de fonctionnement. Dès lors, il faut assurer la vie des musiciens, ce qui est assez complexe.
Quelle est la place de l’OPM au sein de la vie musicale marocaine?
L’OPM est un acteur majeur depuis dix-huit ans de la scène culturelle marocaine. L’orchestre constitue une véritable référence dont le but est de rendre la musique classique accessible. Le remplissage des salles est important, ce qui prouve que l’OPM est un acteur majeur de la vie musicale marocaine.
et violoniste émérite
marocain, Farid
Bensaïd est
le président-fondateur
de l’Orchestre
phillarmonique du Maroc ainsi que de l’Ecole
internationale de musique et de danse de Casablanca et Rabat. Ingénieur
de formation, il crée
sa première société
à 24 ans.
Président-directeur général de Ténor
Group et musicien
remarquable, Bensaïd
a accepté de nous
accorder une
interview à propos
de la nouvelle
saison de l’Orchestre
philarmonique
du Maroc.
Libé : Vous êtes homme d’affaires mais également musicien. Comment conciliez-vous deux domaines qui peuvent être considérés comme diamétralement opposés?
Farid Bensaïd : Ce sont deux mondes différents mais tout à fait complémentaires en termes d’enrichissement. C’est un véritable choix que d’avoir deux métiers, beaucoup sont dans la même situation que moi. Ce n’est cependant pas une situation simple à vivre tous les jours.
Vous multipliez les actions en faveur des enfants (concerts “découverte de la musique classique”, aide aux enfants défavorisés...). Quel est leur impact?
Ces actions ont un impact spectaculaire. Lors des concerts pédagogiques et scolaires, il est aisé de constater que les enfants assimilent et en redemandent. Les salles sont toujours remplies. Les enfants apprennent avec facilité et peuvent s’imprégner de la musique pour toujours. C’est un âge où la compréhension est rapide, et ces démarches ont un très bon effet sur la maturité des enfants.
L’OPM est composé de 80 musiciens en plus des invités, cela représente un budget conséquent. Ainsi, comment l’orchestre parvient-il à se financer?
L’orchestre reçoit quelques subventions publiques, mais la plus grande partie de ces subventions est privée. L’OPM connaît deux types de partenaires : soit les événements sont dédiés à un partenaire qui se les approprie, soit le partenaire finance les charges fixes (cela peut alors être une entreprise publique ou privée). Il y a 80 musiciens avec un salaire, et cela représente un budget important de fonctionnement. Dès lors, il faut assurer la vie des musiciens, ce qui est assez complexe.
Quelle est la place de l’OPM au sein de la vie musicale marocaine?
L’OPM est un acteur majeur depuis dix-huit ans de la scène culturelle marocaine. L’orchestre constitue une véritable référence dont le but est de rendre la musique classique accessible. Le remplissage des salles est important, ce qui prouve que l’OPM est un acteur majeur de la vie musicale marocaine.
![Entretien avec le président de l’Orchestre phillarmonique du Maroc Entretien avec le président de l’Orchestre phillarmonique du Maroc](https://www.libe.ma/photo/art/default/5899658-8789884.jpg?v=1380098164)
OPM fait sa rentrée
Inaugurant la rentrée musicale, l’Orchestre philharmonique du Maroc ouvre sa saison autour d'un programme musical riche, et cette année c'est le violoncelle qui est à l'honneur. L'orchestre et la concertiste Emmanuelle Bertrand interpréteront ensemble le Concerto n°1 de Chostakovitch, la Suite de jazz n°2, ainsi que la 4ème Symphonie de Brahms.
Les concerts d'ouverture de la 18ème saison de l'OPM se dérouleront, sous la direction de Nicolas Brochot, dans trois grandes villes marocaines : Casablanca, Rabat et Marrakech.
Inaugurant la rentrée musicale, l’Orchestre philharmonique du Maroc ouvre sa saison autour d'un programme musical riche, et cette année c'est le violoncelle qui est à l'honneur. L'orchestre et la concertiste Emmanuelle Bertrand interpréteront ensemble le Concerto n°1 de Chostakovitch, la Suite de jazz n°2, ainsi que la 4ème Symphonie de Brahms.
Les concerts d'ouverture de la 18ème saison de l'OPM se dérouleront, sous la direction de Nicolas Brochot, dans trois grandes villes marocaines : Casablanca, Rabat et Marrakech.