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D’origine italienne, Paola Donzella
a offert récemment un merveilleux concert aux couleurs
française et
italienne dans une salle archicomble
et envoûtée par
le charme vocal
et la prestance
de la Sicilienne.
Lib : Vous avez donné un concert dans une salle archicomble devant un public enthousiaste. Quel commentaire vous inspire-t-il?
Paola Donzella : Je suis agréablement ravie de me produire devant un public aussi varié, comprenant des grands et des jeunes, voire des plus jeunes qui n’ont pas hésité à chanter et danser avec nous. C’est le genre de public qui vous donne envie de continuer à proposer votre musique. C’est vraiment une énorme surprise, d’autant que nous nous attendions à un public adulte.
Vous proposiez ce soir le projet «Elisir». Pouvez-vous nous en donner une idée?
Il s’agit d’un projet artistique né en 2002 après un voyage en France où je me suis passionnée pour la musique d’auteurs française tels que Jacques Brel, Brassens. De retour en Italie, j’ai eu l’occasion de rencontrer Paolo Sportelli qui a commencé à traduire en musique toutes mes idées, petits textes et poèmes. C’est ainsi qu’est né «Elisir» qui est finalement, une potion magique, un concentré de plusieurs éléments : la chanson française des années 30, la chanson d’auteur italienne, Paolo Conté, un aspect musical plus classique, en plus d’un genre méditerranéen parce que j’ai des origines siciliennes. Le projet «Elisir» c’est tout cela.
On retrouve une forte influence de la culture française dans votre répertoire. Qu’est-ce qui vous fascine autant dans cette culture musicale?
Le charme, la musicalité. Il y a quelque chose de mystérieux dans ma passion pour la culture française. Comme l’amour est un mystère, on peut dire que ma passion pour la culture l’est aussi.
On retrouve dans vos chansons des mots tels que «Chocolat», «Poires», «Neige», «Amour».
Qu’est-ce qui vous inspire précisément?
Mes idées arrivent toujours par des aspects très simples et courants de la vie. La neige, parce qu’un jour il a neigé et l’amour parce que c’est le fil conducteur de l’être. Ce qui explique qu’on retrouve toujours des résonances d’amour, de passion et de séduction dans chacune de mes chansons. Parce que la musique est aussi une forme séduisante de communiquer avec les autres.
Vous avez donné ce concert en featuring avec le batteur Walter Calloni. Quelle est la particularité de son apport?
Sa particularité réside dans son enthousiasme pour la vie et la musique. Sa passion est telle qu’il la transmet à tous ceux qui l’approchent. On se connait depuis une dizaine d’années et travaillant avec lui depuis notre premier disque. C’est un grand batteur qui a joué avec tous les musiciens et chanteurs de la musique italienne à partir des années 1970. Et le fait qu’il soit séduit par notre projet et de nous accompagner est une démarche qui nous touche vraiment.
Votre album «Poires et chocolat» a reçu la «Targa tenco 2009» (meilleur album du début de l’année). Cette récompense a-t-elle une grande valeur pour votre jeune carrière?
La «Targa tenco» est une récompense très importante en Italie. C’est le Prix le plus important pour un chanteur d’auteur italien. Ce Prix donne à l’artiste une sorte de permis de conduire. Un «permis d’artiste » en quelque sorte. C’est-à-dire que vous ne faites plus de la musique comme un hobby. Cette reconnaissance vous ouvre de nouveaux horizons.
Vous avez déclaré avant l’interprétation de «Loving» que c’était un rêve de vous produire à Casablanca. Pensez-vous que l’étape marocaine apporte un plus à votre carrière?
Le désir de chaque artiste est de se produire ailleurs. Parce qu’en Italie, il n’y a pas malheureusement plus de curiosité chez le public d’écouter ce qui est différent. Chose que l’on retrouve à l’étranger, en plus de l’hospitalité du public qui encourage beaucoup et vous donne envie de toujours vous produire ailleurs. On espère que cela va changer. En attendant, j’ai retrouvé avec bonheur cette curiosité à Casablanca.
Un commentaire sur votre collaboration avec Paolo Sportelli?
Tout dépend des chansons. Il y a des fois il écrit la musique et moi les paroles. Sinon, j’ai une idée, une petite histoire que nous mettons ensemble en musique. La démarche est naturelle et le résultat donne le sentiment que c’est un travail d’une seule et même personne.
Un mot sur les autres musiciens?
Daniel Petrosillo (contrebasse) joue avec moi et Paolo depuis la naissance du groupe. Daniel Gregolin (guitare) nous a rejoint depuis deux ans. Ça n’a pas été facile de trouver un guitariste italien qui a des caractéristiques françaises. Et aussi, un goût pour la musique électrique.
a offert récemment un merveilleux concert aux couleurs
française et
italienne dans une salle archicomble
et envoûtée par
le charme vocal
et la prestance
de la Sicilienne.
Lib : Vous avez donné un concert dans une salle archicomble devant un public enthousiaste. Quel commentaire vous inspire-t-il?
Paola Donzella : Je suis agréablement ravie de me produire devant un public aussi varié, comprenant des grands et des jeunes, voire des plus jeunes qui n’ont pas hésité à chanter et danser avec nous. C’est le genre de public qui vous donne envie de continuer à proposer votre musique. C’est vraiment une énorme surprise, d’autant que nous nous attendions à un public adulte.
Vous proposiez ce soir le projet «Elisir». Pouvez-vous nous en donner une idée?
Il s’agit d’un projet artistique né en 2002 après un voyage en France où je me suis passionnée pour la musique d’auteurs française tels que Jacques Brel, Brassens. De retour en Italie, j’ai eu l’occasion de rencontrer Paolo Sportelli qui a commencé à traduire en musique toutes mes idées, petits textes et poèmes. C’est ainsi qu’est né «Elisir» qui est finalement, une potion magique, un concentré de plusieurs éléments : la chanson française des années 30, la chanson d’auteur italienne, Paolo Conté, un aspect musical plus classique, en plus d’un genre méditerranéen parce que j’ai des origines siciliennes. Le projet «Elisir» c’est tout cela.
On retrouve une forte influence de la culture française dans votre répertoire. Qu’est-ce qui vous fascine autant dans cette culture musicale?
Le charme, la musicalité. Il y a quelque chose de mystérieux dans ma passion pour la culture française. Comme l’amour est un mystère, on peut dire que ma passion pour la culture l’est aussi.
On retrouve dans vos chansons des mots tels que «Chocolat», «Poires», «Neige», «Amour».
Qu’est-ce qui vous inspire précisément?
Mes idées arrivent toujours par des aspects très simples et courants de la vie. La neige, parce qu’un jour il a neigé et l’amour parce que c’est le fil conducteur de l’être. Ce qui explique qu’on retrouve toujours des résonances d’amour, de passion et de séduction dans chacune de mes chansons. Parce que la musique est aussi une forme séduisante de communiquer avec les autres.
Vous avez donné ce concert en featuring avec le batteur Walter Calloni. Quelle est la particularité de son apport?
Sa particularité réside dans son enthousiasme pour la vie et la musique. Sa passion est telle qu’il la transmet à tous ceux qui l’approchent. On se connait depuis une dizaine d’années et travaillant avec lui depuis notre premier disque. C’est un grand batteur qui a joué avec tous les musiciens et chanteurs de la musique italienne à partir des années 1970. Et le fait qu’il soit séduit par notre projet et de nous accompagner est une démarche qui nous touche vraiment.
Votre album «Poires et chocolat» a reçu la «Targa tenco 2009» (meilleur album du début de l’année). Cette récompense a-t-elle une grande valeur pour votre jeune carrière?
La «Targa tenco» est une récompense très importante en Italie. C’est le Prix le plus important pour un chanteur d’auteur italien. Ce Prix donne à l’artiste une sorte de permis de conduire. Un «permis d’artiste » en quelque sorte. C’est-à-dire que vous ne faites plus de la musique comme un hobby. Cette reconnaissance vous ouvre de nouveaux horizons.
Vous avez déclaré avant l’interprétation de «Loving» que c’était un rêve de vous produire à Casablanca. Pensez-vous que l’étape marocaine apporte un plus à votre carrière?
Le désir de chaque artiste est de se produire ailleurs. Parce qu’en Italie, il n’y a pas malheureusement plus de curiosité chez le public d’écouter ce qui est différent. Chose que l’on retrouve à l’étranger, en plus de l’hospitalité du public qui encourage beaucoup et vous donne envie de toujours vous produire ailleurs. On espère que cela va changer. En attendant, j’ai retrouvé avec bonheur cette curiosité à Casablanca.
Un commentaire sur votre collaboration avec Paolo Sportelli?
Tout dépend des chansons. Il y a des fois il écrit la musique et moi les paroles. Sinon, j’ai une idée, une petite histoire que nous mettons ensemble en musique. La démarche est naturelle et le résultat donne le sentiment que c’est un travail d’une seule et même personne.
Un mot sur les autres musiciens?
Daniel Petrosillo (contrebasse) joue avec moi et Paolo depuis la naissance du groupe. Daniel Gregolin (guitare) nous a rejoint depuis deux ans. Ça n’a pas été facile de trouver un guitariste italien qui a des caractéristiques françaises. Et aussi, un goût pour la musique électrique.