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Libé : Où en sont les efforts de la FILA pour développer la lutte sur le continent africain ?
Raphaël Martinetti : Le continent africain constitue pour la FILA depuis longtemps, son souci majeur pour le développement de la lutte. De ce fait, nous avons mis en place beaucoup d’outils pour le développement de la lutte sur le continent dont notamment le centre de Tchèze avec la collaboration de partenaires et la solidarité olympique. Je pense, comme je l’ai déjà dit et répété que le continent africain a un large potentiel pour le développement de la lutte et mon objectif, c’est d’avoir à la fois quatre ou cinq lutteurs sur le podium olympique.
Quels sont les supports que donne la FILA au continent africain ?
Nous avons des volets dans ce sens : la lutte olympique africaine, la lutte libre, la lutte gréco-romaine et la lutte féminine. Nous donnons des supports habituellement à toutes les fédérations : tapis, entraîneurs, assistance pour les principales compétitions. Nous avons aussi un support pour la lutte traditionnelle africaine, parce qu’il y a un nombre impressionnant de pays qui pratiquent ce genre de lutte qui est aussi très important. Nous accordons des subventions pour l’organisation d’un championnat annuel de lutte traditionnelle africaine. Et de surcroît, nous invitons les Africains aux Jeux mondiaux de lutte traditionnelle qui se déroulent chaque année. Quoi qu’il en soit, nous restons toujours à la disposition des fédérations africaines et à l’écoute pour subvenir à leurs besoins toutes les fois qu’on nous sollicitera.
De l’avis de plusieurs observateurs, la lutte tarde à s’imposer sur l’échiquier mondial et surtout aux Jeux olympiques de Pékin ?
Je pense que la lutte occupe une place prépondérante au niveau international. Dans ce sens, si vous parlez à tous ses présidents du Comité olympique, tous les membres soutiennent la lutte. C’est pourquoi la lutte a connu un grand développement. Pour vous rassurer, le championnat du monde, la Coupe du monde, les championnats continentaux sont retransmis dans environ une centaine de pays et si on prend le dernier championnat du monde, toute l’Afrique a reçu des images; donc je suis entièrement satisfait.
Est-ce que la nouvelle réglementation est bien assimilée par tous les pratiquants ?
Le dernier objectif qu’on s’était fixé, c’est d’organiser tous les championnats continentaux avant d’approuver définitivement les règles.
Dans ce sens, les fédérations reçoivent constamment des directives toutes les fois qu’il y a des changements au niveau du règlement, et ce bien avant chaque compétition. Dans ce contexte, nous avons mis en place des règles qui donnent la possibilité aux lutteurs de revoir leurs actions qui garantissent un jugement objectif. Je pense donc que les règles sont parfaites.
Que pensez-vous de la lutte marocaine ?
Je pense qu’il faudrait le demander au président de la FRML, Haj Labdi Ibnou Zahir. La fédération marocaine est cependant un organisme sur lequel la Fédération internationale peut toujours s’appuyer. Elle a régulièrement organisé des compétitions africaines. C’est un candidat qui a les capacités et le potentiel d’organiser ces manifestations continentales. On doit compter sur le Maroc avec le président de la FRML qui accomplit son devoir avec amabilité et gentillesse et je l’en remercie de tout cœur.
Parlez-nous un peu de la nouvelle formule que vous voulez instaurer avant chaque championnat d’Afrique ?
Nous discutons depuis quatre ou cinq ans du projet des championnats par zones, afin d’arriver à une véritable finale africaine. C’est l’objectif que je veux réaliser pour l’année prochaine. C’est-à-dire mettre en place ces zones, qualifier un lutteur par catégorie de poids par zone et inviter les premiers à une grande finale qu’on pourrait téléviser. Avec les meilleurs athlètes de chaque zone, on arrivera à promouvoir le produit et on espère avoir des résultats bénéfiques. Tout cela demande un engagement du bureau de la confédération africaine des luttes et un engagement de chaque fédération nationale, car c’est plus facile d’envoyer n’importe quel lutteur pour la forme et dire qu’on a participé au championnat d’Afrique. C’est fini maintenant ; il faut être plus sérieux, travailler la lutte d’arrache-pied et produire des athlètes de haut niveau, capables de rivaliser avec les meilleurs du monde dans toutes les compétitions internationales, mondiales et olympiques. Je pense que l’objectif de la FILA est simple : faire en sorte que la lutte en Afrique qui dispose de tous les atouts, puisse s’imposer dans les prochaines échéances.
Raphaël Martinetti : Le continent africain constitue pour la FILA depuis longtemps, son souci majeur pour le développement de la lutte. De ce fait, nous avons mis en place beaucoup d’outils pour le développement de la lutte sur le continent dont notamment le centre de Tchèze avec la collaboration de partenaires et la solidarité olympique. Je pense, comme je l’ai déjà dit et répété que le continent africain a un large potentiel pour le développement de la lutte et mon objectif, c’est d’avoir à la fois quatre ou cinq lutteurs sur le podium olympique.
Quels sont les supports que donne la FILA au continent africain ?
Nous avons des volets dans ce sens : la lutte olympique africaine, la lutte libre, la lutte gréco-romaine et la lutte féminine. Nous donnons des supports habituellement à toutes les fédérations : tapis, entraîneurs, assistance pour les principales compétitions. Nous avons aussi un support pour la lutte traditionnelle africaine, parce qu’il y a un nombre impressionnant de pays qui pratiquent ce genre de lutte qui est aussi très important. Nous accordons des subventions pour l’organisation d’un championnat annuel de lutte traditionnelle africaine. Et de surcroît, nous invitons les Africains aux Jeux mondiaux de lutte traditionnelle qui se déroulent chaque année. Quoi qu’il en soit, nous restons toujours à la disposition des fédérations africaines et à l’écoute pour subvenir à leurs besoins toutes les fois qu’on nous sollicitera.
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Est-ce que la nouvelle réglementation est bien assimilée par tous les pratiquants ?
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Dans ce sens, les fédérations reçoivent constamment des directives toutes les fois qu’il y a des changements au niveau du règlement, et ce bien avant chaque compétition. Dans ce contexte, nous avons mis en place des règles qui donnent la possibilité aux lutteurs de revoir leurs actions qui garantissent un jugement objectif. Je pense donc que les règles sont parfaites.
Que pensez-vous de la lutte marocaine ?
Je pense qu’il faudrait le demander au président de la FRML, Haj Labdi Ibnou Zahir. La fédération marocaine est cependant un organisme sur lequel la Fédération internationale peut toujours s’appuyer. Elle a régulièrement organisé des compétitions africaines. C’est un candidat qui a les capacités et le potentiel d’organiser ces manifestations continentales. On doit compter sur le Maroc avec le président de la FRML qui accomplit son devoir avec amabilité et gentillesse et je l’en remercie de tout cœur.
Parlez-nous un peu de la nouvelle formule que vous voulez instaurer avant chaque championnat d’Afrique ?
Nous discutons depuis quatre ou cinq ans du projet des championnats par zones, afin d’arriver à une véritable finale africaine. C’est l’objectif que je veux réaliser pour l’année prochaine. C’est-à-dire mettre en place ces zones, qualifier un lutteur par catégorie de poids par zone et inviter les premiers à une grande finale qu’on pourrait téléviser. Avec les meilleurs athlètes de chaque zone, on arrivera à promouvoir le produit et on espère avoir des résultats bénéfiques. Tout cela demande un engagement du bureau de la confédération africaine des luttes et un engagement de chaque fédération nationale, car c’est plus facile d’envoyer n’importe quel lutteur pour la forme et dire qu’on a participé au championnat d’Afrique. C’est fini maintenant ; il faut être plus sérieux, travailler la lutte d’arrache-pied et produire des athlètes de haut niveau, capables de rivaliser avec les meilleurs du monde dans toutes les compétitions internationales, mondiales et olympiques. Je pense que l’objectif de la FILA est simple : faire en sorte que la lutte en Afrique qui dispose de tous les atouts, puisse s’imposer dans les prochaines échéances.