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Libé : L’heure est à la fête du tennis avec l’entame du Grand Prix Hassan II. Quel intérêt représente ce tournoi pour la pratique du tennis au Maroc ?
Mostapha Faiz : Il est certain que la Fédération a un plan d’action pour améliorer la pratique du tennis national. En partenariat avec le ministère de tutelle, nous avons élaboré une stratégie qui se situe à plusieurs niveaux. D’abord, la sensibilisation et la formation pour les enfants. Ensuite, soutenir et accompagner l’élite dans le circuit international. On prévoit des tournois internationaux, un plan de formation et un programme de bourse à cet effet. Il y a déjà un des événements mis en place : « Futures », « Challenges » et « Grand Prix » qu’on compte améliorer sur tous les plans.
Il faut reconnaître qu’on n’a pas encore des joueurs qui peuvent gagner de grands tournois ou rivaliser sur le circuit mondial. Il n’en demeure pas moins que l’éclosion d’un champion nécessite du temps de la formation et de la patience. Un champion en herbe pris en charge à 12 ans a besoin de 6 à 7 ans pour être compétitif dans les tournois internationaux. Cela suppose, bien sûr, des moyens humains et financiers. Certes, le gouvernement a doublé sa subvention à la Fédération, mais cette aide reste modeste par rapport au plan de mise à niveau et de développement du tennis marocain.
Pour illustrer cette modestie, je cite cet exemple : la FRMT reçoit cinq millions de dirhams alors que nos prévisions pour atteindre l’objectif cité nécessitent 35 millions de DH.
L’édition 2010 du Grand Prix Hassan II est la première organisée sous la gestion du nouveau bureau fédéral, dont vous êtes le S.G. Quelles mesures ont été prises pour la réussite de cette manifestation ?
Il est certain que le Grand Prix Hassan II est devenu une étape incontournable pour les tennismen internationaux. Il a atteint un niveau très respectable. C’est une entrée en matière dans le circuit mondial avant les grands tournois de terre battue. Il a acquis une certaine renommée par son respect des cahiers des charges de la Fédération internationale de tennis. Cette année, nous avons un tableau consistant en dépit du forfait de Moya et de Ljubicic. Nous regrettons également le retrait de Younès qui vient d’être opéré au poignet ; cependant le tableau et l’organisation restent dans le respect des normes de l’ATP Tour.
L’équipe organisatrice est habituée à ces grands rendez-vous. Des mesures ont été prises pour améliorer l’environnement du tournoi et le confort du public. Au niveau de l’animation, de la restauration mais également de la communication. Nous prévoyons 20.000 spectateurs conformément aux règles de l’ATP Tour.
Nous regrettons que le tournoi ne coïncide pas avec une période de vacances, mais le tennis commence à prendre une place privilégiée dans le cœur du public marocain. Par ailleurs, tous les courts ont été refaits et on envisage, en partenariat avec le Conseil de la métropole, de mettre à niveau le complexe Al Amal pour une meilleure gestion en dehors de la période du tournoi. C’est un site unique qui pourrait contenir un centre de formation en collaboration avec la Fédération internationale afin de donner un coup de fouet au tennis national.
Au temps des trois mousquetaires, Alami, Arazi et Aynaoui, l’intérêt était assuré. Ne craignez-vous pas une défection du public ?
Je ne crois pas ! L’engouement et la passion de la jeunesse marocaine se font de plus en plus grands et l’intérêt pour ce sport se propage au sein du public. Certes on aurait aimé une participation marocaine plus compétitive, mais on est fier des joueurs marocains présents au Tournoi.
Le jour où on aura des joueurs capables de gagner le Trophée, on aura un public exceptionnel dans les gradins. Nonobstant, on a procédé à une campagne de sensibilisation et d’information pour vulgariser cette manifestation auprès de la jeunesse. Il faut reconnaître aussi que dans ce domaine, on se réfère toujours à Si Mohamed M’jid qui reste une source d’inspiration pour nous.
Son travail de longue haleine est un patrimoine que nous essayons de fructifier et d’émanciper. Et je tiens à rendre hommage aussi à la presse dans toutes ses composantes qui nous aide dans cette entreprise pour promouvoir la petite balle jaune.
Mostapha Faiz : Il est certain que la Fédération a un plan d’action pour améliorer la pratique du tennis national. En partenariat avec le ministère de tutelle, nous avons élaboré une stratégie qui se situe à plusieurs niveaux. D’abord, la sensibilisation et la formation pour les enfants. Ensuite, soutenir et accompagner l’élite dans le circuit international. On prévoit des tournois internationaux, un plan de formation et un programme de bourse à cet effet. Il y a déjà un des événements mis en place : « Futures », « Challenges » et « Grand Prix » qu’on compte améliorer sur tous les plans.
Il faut reconnaître qu’on n’a pas encore des joueurs qui peuvent gagner de grands tournois ou rivaliser sur le circuit mondial. Il n’en demeure pas moins que l’éclosion d’un champion nécessite du temps de la formation et de la patience. Un champion en herbe pris en charge à 12 ans a besoin de 6 à 7 ans pour être compétitif dans les tournois internationaux. Cela suppose, bien sûr, des moyens humains et financiers. Certes, le gouvernement a doublé sa subvention à la Fédération, mais cette aide reste modeste par rapport au plan de mise à niveau et de développement du tennis marocain.
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Au temps des trois mousquetaires, Alami, Arazi et Aynaoui, l’intérêt était assuré. Ne craignez-vous pas une défection du public ?
Je ne crois pas ! L’engouement et la passion de la jeunesse marocaine se font de plus en plus grands et l’intérêt pour ce sport se propage au sein du public. Certes on aurait aimé une participation marocaine plus compétitive, mais on est fier des joueurs marocains présents au Tournoi.
Le jour où on aura des joueurs capables de gagner le Trophée, on aura un public exceptionnel dans les gradins. Nonobstant, on a procédé à une campagne de sensibilisation et d’information pour vulgariser cette manifestation auprès de la jeunesse. Il faut reconnaître aussi que dans ce domaine, on se réfère toujours à Si Mohamed M’jid qui reste une source d’inspiration pour nous.
Son travail de longue haleine est un patrimoine que nous essayons de fructifier et d’émanciper. Et je tiens à rendre hommage aussi à la presse dans toutes ses composantes qui nous aide dans cette entreprise pour promouvoir la petite balle jaune.