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L’Institut français de Meknès
a organisé le 1er Salon du livre et de l’édition
jeunesse du 9 au 11 avril.
Sa directrice, Marie-Annick Duhard revient sur cet événement.
Libération : La première édition de «La cigogne volubile» a clos ses portes ce dimanche. Quel bilan faites-vous de cette manifestation ?
Marie-Annick Duhard : Un bilan positif à tous les égards. Fréquentation : plus de 17.000 visiteurs, nombre de livres vendus : 2390, qualité des animations, rencontres professionnelles de qualité et rencontres du public avec les auteurs, les illustrateurs, les éditeurs très suivies.
Par ailleurs, nous avions tenu à organiser une manifestation originale qui fasse découvrir aux enfants la richesse et la diversité de l’édition pour la jeunesse, tout en insistant sur la complémentarité de l’édition jeunesse et de l’enseignement scolaire. La justesse de notre démarche a été confirmée : il y a concordance entre les ventes et les visites des élèves.
Comment comptez-vous pérenniser ce projet ?
Il nous faut maintenant faire un bilan détaillé, l’analyser avec soin afin de capitaliser pour la prochaine édition sur tous les aspects qui ont fait la réussite de cette première édition. Il nous faudra aussi étudier les différentes pistes d’amélioration pour l’édition suivante aussi bien en matière de programmation que d’organisation générale : programmation plus affinée et plus ciblée, diversification des publics et des partenaires, etc. Il faudra également étudier une extension de la manifestation au réseau culturel français au Maroc.
Pensez-vous établir des partenariats avec d’autres salons internationaux du livre jeunesse?
Oui, dans la mesure où cela contribuerait à enrichir et à diversifier sa programmation. Ceci dit, le Salon du livre jeunesse de Montreuil qui est une institution importante, semble en difficulté à l’heure actuelle.
Quel feed-back avez-vous eu de la part des professionnels et du public ?
Le retour est une satisfaction générale aussi bien de la part des différents invités (auteurs, illustrateurs, éditeurs, bibliothécaires, etc.), que de la part du public. Au tout début de la manifestation, un éditeur marocain indiquait que les salons n’étaient pas des lieux de vente mais de notoriété. Les résultats de vente l’ont fait changer d’avis : peut-être parce que «La cigogne volubile» n’est pas un salon traditionnel mais bien Le Printemps des livres jeunesse de Meknès.
a organisé le 1er Salon du livre et de l’édition
jeunesse du 9 au 11 avril.
Sa directrice, Marie-Annick Duhard revient sur cet événement.
Libération : La première édition de «La cigogne volubile» a clos ses portes ce dimanche. Quel bilan faites-vous de cette manifestation ?
Marie-Annick Duhard : Un bilan positif à tous les égards. Fréquentation : plus de 17.000 visiteurs, nombre de livres vendus : 2390, qualité des animations, rencontres professionnelles de qualité et rencontres du public avec les auteurs, les illustrateurs, les éditeurs très suivies.
Par ailleurs, nous avions tenu à organiser une manifestation originale qui fasse découvrir aux enfants la richesse et la diversité de l’édition pour la jeunesse, tout en insistant sur la complémentarité de l’édition jeunesse et de l’enseignement scolaire. La justesse de notre démarche a été confirmée : il y a concordance entre les ventes et les visites des élèves.
Comment comptez-vous pérenniser ce projet ?
Il nous faut maintenant faire un bilan détaillé, l’analyser avec soin afin de capitaliser pour la prochaine édition sur tous les aspects qui ont fait la réussite de cette première édition. Il nous faudra aussi étudier les différentes pistes d’amélioration pour l’édition suivante aussi bien en matière de programmation que d’organisation générale : programmation plus affinée et plus ciblée, diversification des publics et des partenaires, etc. Il faudra également étudier une extension de la manifestation au réseau culturel français au Maroc.
Pensez-vous établir des partenariats avec d’autres salons internationaux du livre jeunesse?
Oui, dans la mesure où cela contribuerait à enrichir et à diversifier sa programmation. Ceci dit, le Salon du livre jeunesse de Montreuil qui est une institution importante, semble en difficulté à l’heure actuelle.
Quel feed-back avez-vous eu de la part des professionnels et du public ?
Le retour est une satisfaction générale aussi bien de la part des différents invités (auteurs, illustrateurs, éditeurs, bibliothécaires, etc.), que de la part du public. Au tout début de la manifestation, un éditeur marocain indiquait que les salons n’étaient pas des lieux de vente mais de notoriété. Les résultats de vente l’ont fait changer d’avis : peut-être parce que «La cigogne volubile» n’est pas un salon traditionnel mais bien Le Printemps des livres jeunesse de Meknès.