Autres articles
-
Salah Bourdi : Depuis sa création en 2014, le Cercle Eugène Delacroix milite activement pour la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Moussaoui Ajlaoui : Le comble de l’absurdité, c’est que l’Algérie a deux voix au sein de l’UA, la sienne et celle du polisario qui ne prend jamais le contrepied de son mentor algérien
-
Patrizia d'Antonio : L’écrivain humaniste Alberto Manzi, une figure exceptionnelle qui symbolise à la fois l’éducation, l’unité linguistique et l’humanisme
-
Derguene Mbaye : Les pays africains peuvent beaucoup apprendre de l’expérience du Maroc en matière d'intelligence artificielle
-
Salwa Harif : «La cybersécurité est désormais une préoccupation partagée au Maroc»
Ahmed Hamou, frère
de l’un des Sahraouis
arrêtés fin décembre
à Tindouf,
s’indigne contre
la campagne
d’intimidation menée
par le Polisario et les
services algériens contre sa tribu Ouled Dlim.
LIBE : Le soi-disant ministre de la Défense, le dénommé Ould Al Bouhali, a procédé récemment à la libération de trois membres issus des tribus Izerguiyine et Aït Lahcen. Maintenant par contre sont en détention secrète, votre frère Blouh Ahmed Hamou et votre cousin Ahmed Salem Chibani Hamou. Pourquoi les Ouled Dlim ont-ils été exclus de cette libération ?
Ahmed Hamou : Je précise que les personnes relâchées sont membres de la famille d’Aminatou Haïdar. Cette dernière était récemment intervenue auprès de Mohamed Abdelaziz pour obtenir le relâchement de deux membres de la tribu de son père « Izerguiyine », en l’occurrence Ibrahim et Ahmed Ould Berrouk, et un membre de la tribu de sa mère « Aït Lahcen », soit Abdellah Ould Boumrah. Seuls mon frère, Blouh Ahmed Hamou, et mon cousin Ahmed Salem Chibani Hamou (tribu Ouled Dlim), avec leur ami Mohamed Salek Ould Gaya (tribu Smassid), étaient maintenus en prison. Je qualifie cet acte de raciste et j’en fait porter la responsabilité aux services du Polisario, de l’Algérie, et particulièrement à Aminatou Haïdar. Cet acte inacceptable apporte la preuve que cette « militante des droits de l’Homme » autoproclamée, qui prétend défendre « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », ne défend finalement que ses intérêts et ceux de sa famille. En intervenant en faveur des membres de sa tribu, au détriment des Ouled Dlim, pourtant une tribu sahraouie authentique, elle démontre non seulement sa partialité mais aussi son mépris pour les vrais Sahraouis.
Pourquoi les Ouled Dlim sont-ils visés par cette campagne d’intimidation de la part des services algériens et séparatistes ?
La tribu des Ouled Dlim a toujours été à la pointe du combat contre la corruption de la direction du Polisario. Je rappelle que notre tribu a fait l’objet en 1988 d’une violente campagne de répression de la part des services du Polisario, avec la complicité des renseignements algériens. Notre tribu s’est toujours érigée contre les prérogatives incalculables octroyées aux familles des dirigeants du Polisario, qui se donnent le luxe de passer avec les leurs des vacances dorées à l’étranger, qui envoient leurs enfants poursuivre leurs études dans les universités les plus prestigieuses en Europe… Bref, nous nous sommes toujours élevés contre ce que l’on peut appeler ces actes racistes.
Maintenant, que faut-il retenir de l’arrestation de mon frère et de mon cousin ? Il est certain que le Polisario veut se venger du retour il y a un an à la mère patrie de l’un des membres fondateurs du front, Mohamed Souilem. Il faut rappeler que cet ancien dirigeant est également membre des Ouled Dlim.
Que feriez-vous pour stopper cet acharnement contre la tribu des Ouled Dlim ?
J’ai récemment saisi par lettre le SG des Nations unies et le Haut commissariat aux droits de l’Homme pour leur demander d’intervenir d’urgence auprès des autorités algériennes, d’autant plus que le Polisario a annoncé son intention de traduire mon frère et mon cousin devant un tribunal militaire. J’ajoute que la tribu des Ouled Dlim fait actuellement l’objet de répression dans les camps de Tindouf. Je demande à toutes les organisations humanitaires internationales de bouger afin de protéger ma famille à Tindouf contre cette vague d’intimidations orchestrée par le Polisario, avec la bénédiction des services algériens.
de l’un des Sahraouis
arrêtés fin décembre
à Tindouf,
s’indigne contre
la campagne
d’intimidation menée
par le Polisario et les
services algériens contre sa tribu Ouled Dlim.
LIBE : Le soi-disant ministre de la Défense, le dénommé Ould Al Bouhali, a procédé récemment à la libération de trois membres issus des tribus Izerguiyine et Aït Lahcen. Maintenant par contre sont en détention secrète, votre frère Blouh Ahmed Hamou et votre cousin Ahmed Salem Chibani Hamou. Pourquoi les Ouled Dlim ont-ils été exclus de cette libération ?
Ahmed Hamou : Je précise que les personnes relâchées sont membres de la famille d’Aminatou Haïdar. Cette dernière était récemment intervenue auprès de Mohamed Abdelaziz pour obtenir le relâchement de deux membres de la tribu de son père « Izerguiyine », en l’occurrence Ibrahim et Ahmed Ould Berrouk, et un membre de la tribu de sa mère « Aït Lahcen », soit Abdellah Ould Boumrah. Seuls mon frère, Blouh Ahmed Hamou, et mon cousin Ahmed Salem Chibani Hamou (tribu Ouled Dlim), avec leur ami Mohamed Salek Ould Gaya (tribu Smassid), étaient maintenus en prison. Je qualifie cet acte de raciste et j’en fait porter la responsabilité aux services du Polisario, de l’Algérie, et particulièrement à Aminatou Haïdar. Cet acte inacceptable apporte la preuve que cette « militante des droits de l’Homme » autoproclamée, qui prétend défendre « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », ne défend finalement que ses intérêts et ceux de sa famille. En intervenant en faveur des membres de sa tribu, au détriment des Ouled Dlim, pourtant une tribu sahraouie authentique, elle démontre non seulement sa partialité mais aussi son mépris pour les vrais Sahraouis.
Pourquoi les Ouled Dlim sont-ils visés par cette campagne d’intimidation de la part des services algériens et séparatistes ?
La tribu des Ouled Dlim a toujours été à la pointe du combat contre la corruption de la direction du Polisario. Je rappelle que notre tribu a fait l’objet en 1988 d’une violente campagne de répression de la part des services du Polisario, avec la complicité des renseignements algériens. Notre tribu s’est toujours érigée contre les prérogatives incalculables octroyées aux familles des dirigeants du Polisario, qui se donnent le luxe de passer avec les leurs des vacances dorées à l’étranger, qui envoient leurs enfants poursuivre leurs études dans les universités les plus prestigieuses en Europe… Bref, nous nous sommes toujours élevés contre ce que l’on peut appeler ces actes racistes.
Maintenant, que faut-il retenir de l’arrestation de mon frère et de mon cousin ? Il est certain que le Polisario veut se venger du retour il y a un an à la mère patrie de l’un des membres fondateurs du front, Mohamed Souilem. Il faut rappeler que cet ancien dirigeant est également membre des Ouled Dlim.
Que feriez-vous pour stopper cet acharnement contre la tribu des Ouled Dlim ?
J’ai récemment saisi par lettre le SG des Nations unies et le Haut commissariat aux droits de l’Homme pour leur demander d’intervenir d’urgence auprès des autorités algériennes, d’autant plus que le Polisario a annoncé son intention de traduire mon frère et mon cousin devant un tribunal militaire. J’ajoute que la tribu des Ouled Dlim fait actuellement l’objet de répression dans les camps de Tindouf. Je demande à toutes les organisations humanitaires internationales de bouger afin de protéger ma famille à Tindouf contre cette vague d’intimidations orchestrée par le Polisario, avec la bénédiction des services algériens.