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Il fut un temps où le Souss-Massa-Drâa ne comptait qu’une seule ligue régionale (la Ligue du Souss de football) dont la création remonte aux années cinquante. Aujourd’hui, il en existe plusieurs. Mais l’exemple de la jeune ligue de handball mérite vraiment qu’on s’y attarde. Pour en savoir plus, nous avons eu l’entretien avec Ahmed Chaji, président de la Ligue Souss-Massa-Drâa de handball.
Libé : Parlez-nous d’abord des débuts de la Ligue .
Ahmed Chaji :La Ligue Souss-Massa- Drâa de handball a été créée en février 1999 avec deux clubs seulement, le RCMA et le HUSA. Il a donc fallu retrousser les manches, pour en créer d’autres, former des arbitres, des entraîneurs, etc.
Où en êtes-vous, onze ans après?
Aujourd’hui, nous pouvons être fiers du chemin parcouru en si peu de temps et des résultats obtenus. Je tiens à féliciter mes amis du comité directeur ainsi que toutes les composantes du handball dans notre Région qui est très étendue et qui compte, deux préfectures et sept provinces. Nous avons des clubs à Agadir, Dcheïra, Inezgane, Aït Melloul, Biougra, Oulad Teïma, Taroudant, Oulad Berhil et Tiznit…Il nous reste cependant Ouarzazate, Zagora et Tinghir à cause de l’éloignement. Mais dès que nous aurons des clubs là-bas, nous créerons un District pour faire face à ce problème d’ordre géographique.
Cette année, nous avons 20 clubs:2 en 1ère division(RCMA et HUSA), 11 en 2ème et 07 en 3ème, dont 04 ont une équipe féminine (RCMA, USMAM, NRS et HUSA). Sur ce plan, nous sommes la première ligue du Royaume que notre président et ami, Abdellatif Tatbi, n’hésite pas à citer en exemple, ce qui est un honneur pour nous.
Et au niveau des autres catégories ?
Bien que le règlement n’exige qu’une équipe de cadets en plus des seniors, quatre clubs (RCMA, HUSA, NRS, Taraji Agadir) disposent de toutes les catégories.
Y a-t-il du nouveau pour la saison 2009/2010 ?
Oui. Il y a même une première puisque notre ligue a été appelée à gérer le championnat de deuxième division dans sa zone, en plus de la 3ème division, des féminines et des jeunes. Cette décision fédérale, qui vient renforcer un processus de déconcentration et de décentralisation déjà bien engagé, nous honore et témoigne du sérieux et de la qualité de notre travail. De plus, cette expérience aura des retombées bénéfiques sur le développement du hand dans le Souss-Massa-Drâa, car nos clubs n’aurons plus à effectuer de longs et coûteux déplacements à l’extérieur comme auparavant.
Où en êtes-vous dans le domaine de l’arbitrage?
Je dois d’abord vous préciser qu’en 1999, nous ne disposions d’aucun arbitre officiel. Aujourd’hui, nous en avons 12 dont 01 continental et 02 fédéraux et bientôt, nous aurons nos premiers internationaux. Il est à noter que deux duos officient déjà en 1ère division. Donc le défi de l’auto-suffisance est relevé et tous les championnats régionaux sont dirigés par des arbitres locaux. D’ailleurs, nous profitons de toutes les opportunités pour parfaire en former d’autres ainsi que des entraîneurs, à ce que tous les cadres de la ligue puissent bénéficier de stages de perfectionnement et de recyclage
Lors de la saison 2007/2008, la ligue était confrontée à l’insuffisance, voire l’absence de terrains de handball dans plusieurs villes de la région. Où en est actuellement la situation ?
Toutes les équipes d’Agadir et ceux de la périphérie étaient contraintes de jouer à la salle Al Inbiâat qui ne désemplissait pas pendant tous les week-ends. Certaines équipes devaient attendre jusqu’à 23h00 ou minuit pour jouer. Fort heureusement, la situation a beaucoup évolué depuis. Il y a maintenant un terrain à Dcheïra où une salle omnisports ouvrira ses portes prochainement. A Aït Melloul, un terrain est en construction et une salle en projet. Oulad Teïma dispose désormais d’une salle omnisports opérationnelle. A Biougra, le terrain est prêt, et la salle couverte est en cours de construction. Il en est de même à Tiznit et Oulad Berhil. Malheureusement, Taroudant n’a toujours pas de terrain. Toutefois, un projet de construction d’une salle couverte est en cours. Nous espérons qu’elle pourra voir le jour dans les plus brefs délais pour que la jeunesse roudanie puisse pratiquer les sports de salles dans de meilleures conditions.
Qu’en est-il actuellement du handball à Agadir?
Grâce aux gros efforts de la Commune Urbaine, les choses se sont nettement améliorées puisqu’en plus de la salle Al Inbiâat, deux autres sont opérationnelles et les clubs ont à leur disposition les terrains des nouvelles Maisons de quartiers et du Stade Al Inbiâat Nord ainsi que le terrain de la Maison des Jeunes de la Cité Hassanie.
La Ligue est-elle représentée dans les instances fédérales ?
Oui. Elle y est même très bien représentée. Je suis, moi-même, vice-président du bureau exécutif et président de la commission des finances, Mustapha Mazar, le secrétaire général de la ligue, est membre du bureau Exécutif, vice-président de la commission technique nationale et membre de la commission nationale chargée des Ligues, Mohamed Aknoun et Najib Belghazi sont membres du Conseil Fédéral et de la commission nationale chargée des Ligues, et Hassan Zaghdoud et Jamal El Mouhandiss sont également membres du conseil fédéral et de la commission technique régionale pour les ligues du Souss-Massa-Drâa et du Sahara.
Libé : Parlez-nous d’abord des débuts de la Ligue .
Ahmed Chaji :La Ligue Souss-Massa- Drâa de handball a été créée en février 1999 avec deux clubs seulement, le RCMA et le HUSA. Il a donc fallu retrousser les manches, pour en créer d’autres, former des arbitres, des entraîneurs, etc.
Où en êtes-vous, onze ans après?
Aujourd’hui, nous pouvons être fiers du chemin parcouru en si peu de temps et des résultats obtenus. Je tiens à féliciter mes amis du comité directeur ainsi que toutes les composantes du handball dans notre Région qui est très étendue et qui compte, deux préfectures et sept provinces. Nous avons des clubs à Agadir, Dcheïra, Inezgane, Aït Melloul, Biougra, Oulad Teïma, Taroudant, Oulad Berhil et Tiznit…Il nous reste cependant Ouarzazate, Zagora et Tinghir à cause de l’éloignement. Mais dès que nous aurons des clubs là-bas, nous créerons un District pour faire face à ce problème d’ordre géographique.
Cette année, nous avons 20 clubs:2 en 1ère division(RCMA et HUSA), 11 en 2ème et 07 en 3ème, dont 04 ont une équipe féminine (RCMA, USMAM, NRS et HUSA). Sur ce plan, nous sommes la première ligue du Royaume que notre président et ami, Abdellatif Tatbi, n’hésite pas à citer en exemple, ce qui est un honneur pour nous.
Et au niveau des autres catégories ?
Bien que le règlement n’exige qu’une équipe de cadets en plus des seniors, quatre clubs (RCMA, HUSA, NRS, Taraji Agadir) disposent de toutes les catégories.
Y a-t-il du nouveau pour la saison 2009/2010 ?
Oui. Il y a même une première puisque notre ligue a été appelée à gérer le championnat de deuxième division dans sa zone, en plus de la 3ème division, des féminines et des jeunes. Cette décision fédérale, qui vient renforcer un processus de déconcentration et de décentralisation déjà bien engagé, nous honore et témoigne du sérieux et de la qualité de notre travail. De plus, cette expérience aura des retombées bénéfiques sur le développement du hand dans le Souss-Massa-Drâa, car nos clubs n’aurons plus à effectuer de longs et coûteux déplacements à l’extérieur comme auparavant.
Où en êtes-vous dans le domaine de l’arbitrage?
Je dois d’abord vous préciser qu’en 1999, nous ne disposions d’aucun arbitre officiel. Aujourd’hui, nous en avons 12 dont 01 continental et 02 fédéraux et bientôt, nous aurons nos premiers internationaux. Il est à noter que deux duos officient déjà en 1ère division. Donc le défi de l’auto-suffisance est relevé et tous les championnats régionaux sont dirigés par des arbitres locaux. D’ailleurs, nous profitons de toutes les opportunités pour parfaire en former d’autres ainsi que des entraîneurs, à ce que tous les cadres de la ligue puissent bénéficier de stages de perfectionnement et de recyclage
Lors de la saison 2007/2008, la ligue était confrontée à l’insuffisance, voire l’absence de terrains de handball dans plusieurs villes de la région. Où en est actuellement la situation ?
Toutes les équipes d’Agadir et ceux de la périphérie étaient contraintes de jouer à la salle Al Inbiâat qui ne désemplissait pas pendant tous les week-ends. Certaines équipes devaient attendre jusqu’à 23h00 ou minuit pour jouer. Fort heureusement, la situation a beaucoup évolué depuis. Il y a maintenant un terrain à Dcheïra où une salle omnisports ouvrira ses portes prochainement. A Aït Melloul, un terrain est en construction et une salle en projet. Oulad Teïma dispose désormais d’une salle omnisports opérationnelle. A Biougra, le terrain est prêt, et la salle couverte est en cours de construction. Il en est de même à Tiznit et Oulad Berhil. Malheureusement, Taroudant n’a toujours pas de terrain. Toutefois, un projet de construction d’une salle couverte est en cours. Nous espérons qu’elle pourra voir le jour dans les plus brefs délais pour que la jeunesse roudanie puisse pratiquer les sports de salles dans de meilleures conditions.
Qu’en est-il actuellement du handball à Agadir?
Grâce aux gros efforts de la Commune Urbaine, les choses se sont nettement améliorées puisqu’en plus de la salle Al Inbiâat, deux autres sont opérationnelles et les clubs ont à leur disposition les terrains des nouvelles Maisons de quartiers et du Stade Al Inbiâat Nord ainsi que le terrain de la Maison des Jeunes de la Cité Hassanie.
La Ligue est-elle représentée dans les instances fédérales ?
Oui. Elle y est même très bien représentée. Je suis, moi-même, vice-président du bureau exécutif et président de la commission des finances, Mustapha Mazar, le secrétaire général de la ligue, est membre du bureau Exécutif, vice-président de la commission technique nationale et membre de la commission nationale chargée des Ligues, Mohamed Aknoun et Najib Belghazi sont membres du Conseil Fédéral et de la commission nationale chargée des Ligues, et Hassan Zaghdoud et Jamal El Mouhandiss sont également membres du conseil fédéral et de la commission technique régionale pour les ligues du Souss-Massa-Drâa et du Sahara.