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Abderraquibe Merbouha,
pneumologue,
médecin-chef
du Centre
de diagnostic
de la tuberculose, Moulay Youssef
et président de la Ligue marocaine de la lutte contre la tuberculose, section de Khouribga,
a accordé à Libé
l’entretien
suivant:
Libé : «Vous êtes le président de la Ligue marocaine de la lutte contre la tuberculose, section de Khouribga. On attribue à votre Association, un grand nombre d’activités appréciables, ces dernières semaines. Qu’en pensez-vous?
Docteur Merbouha : Tout d’abord, je vous remercie, énormément, ainsi que votre journal pour l’intérêt que vous portez à notre Association. D’ailleurs, c’est ce qui nous encourage à poursuivre notre action associative et humanitaire en faveur de la population. Effectivement, et depuis le début du mois d’octobre, nous menons une campagne sans précédent surtout en milieu scolaire et universitaire. Le sujet que nous avons débattu porte sur la tuberculose et la grippe A. Nous avons surtout voulu lever le voile sur cette dernière et contribuer activement en collaboration avec ministère de la Santé et les pouvoirs publics à endiguer le danger de cette pandémie et à minimiser ses effets néfastes sur la population. Nous sommes conscients du devoir important de la société civile à soutenir les actions positives menées par le ministère de la Santé. Nous avons pu visiter treize établissements scolaires et universitaires. Une quarantaine d’ heures ont été offertes et on a ciblé un grand nombre d’étudiants, de cadres et d’enseignants. Des moyens techniques ont été mobilisés pour pouvoir transmettre l’information tant attendue par une population avide de connaissance et corriger certaines données sans fondement dont le respect du volet communicationnel du plan national de riposte à la pandémie A, qui vise à relever la connaissance à un certain niveau sans tomber dans la psychose.
Vous travaillez aussi à l’hôpital provincial Hassan II. Quel est le degré de veille, vis-à-vis de cette pandémie?
Au niveau de l’hôpital Hassan II, on travaille en équipe. Un comité central très dynamique et dévoué, présidé par le délégué provincial de la Santé, travaille jour et nuit, ne laissant rien au hasard. En fait, le travail accompli est une réussite , sans oublier l’équipe du service de médecins qui contribue activement à la bonne prise en charge des malades hospitalisés, ce qui n’a malheureusement, pas plu à certains qui ont pris pour cible tous les médecins, surtout le service de la médecine, le plus sollicité par les citoyens. Nous maîtrisons la situation. Dieu merci, il n’y a aucun nouveau cas, à part les trois élèves de l’établissement privé « Al Manbit », qui avaient contacté la grippe A et ont été traités au Tamuflu chez eux. Toutefois, il ne faut pas oublier les deux hommes décédés à cause de cette grippe. On aurait pu les sauver s’ils s’étaient présentés un peu plus tôt à nos services.
Une idée sur le vaccin contre la grippe A?
Actuellement, avec le recul et les données scientifiques sur ce vaccin, on n’a plus le droit de douter sur l’efficacité qui s’est avérée plus importante que l’on croyait. Quant au fameux adjuvant qui aurait pu contenir des substances néfastes, notamment, le mercure, il a été démontré que les boites de conserves que nous consommons, en contiennent autant, voire plus. Il en découle que les effets secondaires qui ont été avancés restent sans aucun fondement scientifique. Donc, je conseille vivement à tous nos concitoyens de se faire vacciner, d’autant plus qu’on sait que cette grippe peut être grave et tuer même des jeunes sains, sans aucune morbidité. Un autre point important; si nous connaissons actuellement, une accalmie, il ne faut surtout pas crier victoire, puisqu’ une autre vague pourra s’installer dans les prochains mois et être plus sérieuse. Je demande en conséquence à nos citoyens de se faire vacciner. Le vaccin est gratuit et disponible, en grande quantité, partout et pour tout le monde.
Vous êtes vous fait vacciner?
Oui, avec tous mes collègues et les infirmiers. J’exhorte tous mes amis et ma famille à le faire. Il n’y a aucun risque; au contraire le vacciné sera immunisé contre cette grippe qui fera plus de dégâts, lors de la deuxième vague, surtout parmi la population à haut risque notamment les malades chroniques, les diabétiques, les cardiaques, les insuffisances rénaux, les asthmatiques…
pneumologue,
médecin-chef
du Centre
de diagnostic
de la tuberculose, Moulay Youssef
et président de la Ligue marocaine de la lutte contre la tuberculose, section de Khouribga,
a accordé à Libé
l’entretien
suivant:
Libé : «Vous êtes le président de la Ligue marocaine de la lutte contre la tuberculose, section de Khouribga. On attribue à votre Association, un grand nombre d’activités appréciables, ces dernières semaines. Qu’en pensez-vous?
Docteur Merbouha : Tout d’abord, je vous remercie, énormément, ainsi que votre journal pour l’intérêt que vous portez à notre Association. D’ailleurs, c’est ce qui nous encourage à poursuivre notre action associative et humanitaire en faveur de la population. Effectivement, et depuis le début du mois d’octobre, nous menons une campagne sans précédent surtout en milieu scolaire et universitaire. Le sujet que nous avons débattu porte sur la tuberculose et la grippe A. Nous avons surtout voulu lever le voile sur cette dernière et contribuer activement en collaboration avec ministère de la Santé et les pouvoirs publics à endiguer le danger de cette pandémie et à minimiser ses effets néfastes sur la population. Nous sommes conscients du devoir important de la société civile à soutenir les actions positives menées par le ministère de la Santé. Nous avons pu visiter treize établissements scolaires et universitaires. Une quarantaine d’ heures ont été offertes et on a ciblé un grand nombre d’étudiants, de cadres et d’enseignants. Des moyens techniques ont été mobilisés pour pouvoir transmettre l’information tant attendue par une population avide de connaissance et corriger certaines données sans fondement dont le respect du volet communicationnel du plan national de riposte à la pandémie A, qui vise à relever la connaissance à un certain niveau sans tomber dans la psychose.
Vous travaillez aussi à l’hôpital provincial Hassan II. Quel est le degré de veille, vis-à-vis de cette pandémie?
Au niveau de l’hôpital Hassan II, on travaille en équipe. Un comité central très dynamique et dévoué, présidé par le délégué provincial de la Santé, travaille jour et nuit, ne laissant rien au hasard. En fait, le travail accompli est une réussite , sans oublier l’équipe du service de médecins qui contribue activement à la bonne prise en charge des malades hospitalisés, ce qui n’a malheureusement, pas plu à certains qui ont pris pour cible tous les médecins, surtout le service de la médecine, le plus sollicité par les citoyens. Nous maîtrisons la situation. Dieu merci, il n’y a aucun nouveau cas, à part les trois élèves de l’établissement privé « Al Manbit », qui avaient contacté la grippe A et ont été traités au Tamuflu chez eux. Toutefois, il ne faut pas oublier les deux hommes décédés à cause de cette grippe. On aurait pu les sauver s’ils s’étaient présentés un peu plus tôt à nos services.
Une idée sur le vaccin contre la grippe A?
Actuellement, avec le recul et les données scientifiques sur ce vaccin, on n’a plus le droit de douter sur l’efficacité qui s’est avérée plus importante que l’on croyait. Quant au fameux adjuvant qui aurait pu contenir des substances néfastes, notamment, le mercure, il a été démontré que les boites de conserves que nous consommons, en contiennent autant, voire plus. Il en découle que les effets secondaires qui ont été avancés restent sans aucun fondement scientifique. Donc, je conseille vivement à tous nos concitoyens de se faire vacciner, d’autant plus qu’on sait que cette grippe peut être grave et tuer même des jeunes sains, sans aucune morbidité. Un autre point important; si nous connaissons actuellement, une accalmie, il ne faut surtout pas crier victoire, puisqu’ une autre vague pourra s’installer dans les prochains mois et être plus sérieuse. Je demande en conséquence à nos citoyens de se faire vacciner. Le vaccin est gratuit et disponible, en grande quantité, partout et pour tout le monde.
Vous êtes vous fait vacciner?
Oui, avec tous mes collègues et les infirmiers. J’exhorte tous mes amis et ma famille à le faire. Il n’y a aucun risque; au contraire le vacciné sera immunisé contre cette grippe qui fera plus de dégâts, lors de la deuxième vague, surtout parmi la population à haut risque notamment les malades chroniques, les diabétiques, les cardiaques, les insuffisances rénaux, les asthmatiques…